PARTENAIRE | Ardennes Etape

4 brasseries artisanales à découvrir le temps d’un week-end en Ardenne

L’Ardenne figure parmi les terroirs emblématiques de notre pays. Pour découvrir la région, rien de tel qu’une balade à la découverte de quelques-unes de ses brasseries artisanales. Suivez-nous, on vous montre le chemin…

Étape 1 : la brasserie Caracole

C’est dans la province de Namur que débute notre périple. À Falmignoul, plus précisément, près de Dinant. Pénétrer la salle de brassage de Caracole, brasserie villageoise du début du 20e siècle, s’apparente à un voyage dans le temps. Dès l’entrée, on hume de rassurants arômes de feu de bois. Déposées à même le sol, des bûches de bouleau, de hêtre et de chêne, alimentent le foyer qui sert à chauffer le brassin. On y déguste une Troublette bio, dite également « Troublette Grand feu », une bière blanche produite en petite quantité – 1.500 hl par an – sur cette « vieille casserole », comme la surnomme affectueusement son propriétaire François Tonglet.

Pour la seconde étape de notre périple houblonné, direction la N95 et la N111 vers Éprave, près de Rochefort…

Étape 2 : la brasserie de la Lesse

Après une demi-heure de trajet environ, la route des bières artisanales ardennaises nous amène à la Brasserie de la Lesse : une « alterbrasserie » à finalité sociale forte de plus de 300 coopérants.

Un petit chemin coincé entre deux maisons mène à la brasserie. C’est que celle-ci est logée dans une ancienne étable. Le scénario s’y décline durable : matières premières écologiques et de proximité, infrastructures basse énergie, commerce équitable local… Le tout à déguster le temps d’une Cambrée, une bière ambrée à la mousse blanc-cassé.

Après la dégustation, pourquoi ne pas loger dans les environs ? Par exemple dans ce gîte de charme tout de pierre vêtu ? Le lendemain, direction Ambly, petit village de la commune de Nassogne pour la découverte d’une « ferme-brasserie »…

Étape 3 : la Brasserie Saint-Monon

La brasserie Saint-Monon est logée dans une ferme de la fin du 19e siècle dédiée à la production laitière et à l’élevage. Une situation qui lui vaut son appellation de « ferme-brasserie ». On y pénètre par une taverne qui a pris ses quartiers dans l’ancienne grange où l’on entreposait le fourrage et les céréales. La salle de brassage proprement dite est, quant à elle, installée dans ce qui était une étable. Le savoir-faire ? Il se découvre à la faveur d’une Saint-Monon au miel, une bière élaborée initialement avec le concours d’apiculteurs de la région.

Pour terminer le périple, direction Vaux-sur-Sûre, non loin de Bastogne, via la N4 et la N85. 32 minutes plus tard, vous pourrez serrer la main de Philippe Minne, un homme qui compte parmi les brasseurs les plus soucieux de dialoguer avec le terroir…

Étape 4 : la Brasserie de Bastogne

Son bébé, Philippe Minne en parle avec fierté. Dans sa gamme, on retient la Bastogne Pale Ale dont le propos ne manque pas d’ambition. Elle répond à un double défi : s’appuyer sur une céréale typiquement ardennaise – l’épeautre – et entrer dans la catégorie des « bières de soif » aux contours rafraîchissants. Longtemps méprisé et considéré comme « le blé du pauvre », l’épeautre affectionne tout particulièrement le sol que constitue le plateau semi-montagneux ardennais. Et pour cause, semé en automne et récolté en été, il aime les hivers blancs et les sols argilo-schisteux.

Créée de toute pièce dans un champ jouxtant une ferme, la Brasserie de Bastogne regarde aussi vers l’étranger : Italie, Etats-Unis, Japon, Russie ou Pologne, les exportations représentent 50 % des ventes. Preuve que l’on peut penser « Ardenne » et intéresser le monde entier…

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