18 nouvelles œuvres dans 9 stations balnéaires

Le travail de ce sculpteur belge basé à Anvers se concentre sur des œuvres monumentales, le plus souvent en bronze et en verre. Sur ses matières nobles, Filip Vervaet applique des techniques contemporaines qui donnent à ses installations une patine artisanale et très actuelle à la fois.

Fascinée par ce qu’elle appelle « l’archéologie des déchets », l’artiste basée à Bruxelles propose une œuvre bouillonnante, mix de matériaux aussi divers que l’argile, la boue, la pierre bleue, la céramique, les plaques de plomb ; une approche singulière qui questionne l’origine et l’histoire des objets qui nous entourent.

Invité spécial de la récente foire Ceramics Brussels qui s’est tenue en janvier dernier dans la capitale, l’artiste belge basé à Paris est considéré comme le chef de file de la céramique contemporaine. Sous leur air innocent, les pièces de l’artiste cachent souvent une dimension politique très marquée.

Invité phare de cette triennale, l’Argentin Jorge Macchi est un artiste de l’émotion. Son crédo : faire réagir le spectateur par le biais d’œuvres - à l’esprit surréaliste et bourrées d’humour – qu’il compose sur base d’objets du quotidien qui titillent notre mémoire émotionnelle.

A mi-chemin entre installations et sculptures, les pièces de l’artiste espagnole Selva Aparicio puisent dans la puissance des paysages sauvages de son enfance. Son travail pluridisciplinaire aborde des sujets sensibles qui nous parlent à tous, comme la perte et l’intimité.

Créatrice de mode et désormais plasticienne basée entre Düsseldorf et Berlin, l’Allemande Alexandra Bircken mixe des matériaux et des objets du quotidien dans une recherche d’éclectisme extrême. Dans ses « ensembles composites », l’artiste explore le corps féminin pour laisser voir ce qu’on a tendance à cacher.

C’est au travers du béton, son matériau fétiche, que l’artiste belge basé à Anvers développe son propos. Expérimentale car basée sur une multitude d’autres éléments tels que l’eau, le gravier ou encore les pigments, l’œuvre de Jef Meyer n’est pas sans rappeler l’école brutaliste, l’une de ses principales sources d’inspiration.

Imaginez un monde hybride composé de sculptures classiques inscrites dans l’histoire de l’art, de l’antiquité ou du Moyen-âge. C’est dans ce vivier riche de symboles que l’artiste néerlandaise puise son inspiration. Son œuvre empreinte d’une puissante intemporalité se décline sous la forme d’êtres mystérieux, entre fragments humains et animaux fabuleux.

Roumain de naissance et désormais basé entre la Belgique et les États-Unis, l’artiste se présente à la fois comme un sculpteur, un peintre et un conteur. Créateur nomade avant toute chose, Marius Ritiu utilise sa pratique artistique pour questionner la notion de frontière et les blocages qui nous enferment dans nos certitudes.

Depuis les années 90, le duo formé par ces deux artistes (il est argentin, elle est anglaise) propose un travail aux accents poétiques. Car si leurs thématiques sont majoritairement centrées sur les grands enjeux environnementaux, la migration ou encore la diversité alimentaire, leur propos reste empreint d’un grand optimisme.

Née à Helsinki et désormais basée aux Pays-Bas, Sara Bjarland est une artiste de l’intuition. Sur base des déchets collectés au fil de ses pérégrinations, elle s’évertue à montrer le beau dans ce qui, en apparence, nous semble insignifiant, voire sans valeur et à flouter les limites entre la vie et la mort, le naturel et l’artificiel.

Pour cette artiste née à Taiwan et basée à Gand, le mélange de cultures et d’influences constitue une source d’inspiration majeure. A mi-chemin entre orient et occident, elle a entamé un récit partiellement autobiographique ; celui d’une femme en quête de nouveaux repères qu’elle aborde par le biais de médias aussi divers que la sculpture, la photographie, le dessin et les installations.

Du métal, du bois et du plâtre : 3 matériaux qu’on retrouve dans l’œuvre du Français Romain Weitzem, mais qui ne seraient rien sans la main du sculpteur, indissociables d’une œuvre très engagée dans laquelle les thématiques de l’artiste entrent en dialogue avec le paysage.

Les origines de cet artiste multidisciplinaire né et basé au Kosovo influencent sa pratique et son propos. Si le questionnement de la réalité qui nous entoure est forcément politique, le travail de Driton Selmani n’est jamais dénué de couleurs et d’humour.

Connue pour ses sculptures monumentales, la Polonaise Monika Sosnowska s’amuse à transformer les espaces architecturaux existants pour titiller le regard et questionner les spectateurs. Fortement inspirée par le paysage qui accueille ses œuvres, elle puise son inspiration dans l’histoire de l’architecture moderne pour brouiller les pistes et amorcer le débat.

Mélange détonnant entre orient et occident, l’artiste turc basé à Brighton, une région dont le paysage n’est pas sans rappeler celui du littoral belge, a développé une pratique totalement atypique qui mixe art, architecture, théâtre et activisme. L’œuvre présentée à l’occasion de ce festival est le fruit d’une collaboration avec la Triennale de Bruges 2024.

L’artiste anglais qui s’est lui-même surnommé Le Fabricateur - clin d’œil à son inépuisable soif d’expérimentations - développe une œuvre multiple, monumentale et complexe, mix d’une infinité de matériaux comme le bois, l’acier laminé, la tôle ondulée, le papier, le cuir, le marbre ou le carton.

Basée en Belgique depuis le début des années 2000, l’artiste française Lucie Lanzini crée des compositions comparables à des collages en 3 dimensions. A l’occasion de cette triennale, elle a joué avec le paysage marin en le suggérant, plutôt qu’en le représentant frontalement.