De Paris à Bruxelles : Les quinze adresses secrètes de la chanteuse Viktor Lazlo

Le temps d’un Bruxelles-Paris, la chanteuse nous parle de la Belgique où elle revient régulièrement et à qui elle a même consacré un titre dans son nouvel album. L’occasion de lui demander ses adresses incontournables dans les deux villes.

PAR GILDA BENJAMIN. PORTRAITS VANESSA FILHO. |

Un trajet Bruxelles-Paris avec la chanteuse résume bien son parcours. Dans les années 80, la capitale belge voit naître sa vie de jeune femme et d’artiste. Elle, l’historienne de l’art devenue mannequin, chante alors Canoë rose et Pleurer des rivières. C’est ensuite Paris qui lui permet de développer sa première passion : l’écriture. Depuis le début des années 2000, Viktor Lazlo met en effet les mots en chansons et en romans. Mais alors que son quatrième roman, Les Passagers du siècle, paraîtra en janvier, son nouvel album Woman, en anglais et en français, rappelle avec une pointe de nostalgie son amour pour les Belges : I truly left my heart in Bruxelles... Thanks to the joy of Brussels people... chante-t-elle dans un de ses titres.

Quant au morceau Lettre d’un taulard, il signe la bande originale du film Le Fidèle du Belge Michaël Roskam avec Matthias Schoenaerts et Adèle Exarchopoulos... Parce que son cœur continue visiblement de balancer entre Bruxelles et Paris, nous nous devions de lui demander ses endroits préférés dans les deux cités. 

Bruxelles a été déterminante dans l’éclosion de la femme que vous êtes devenue...

Ma vraie vie a commencé dans le centre, dans le quartier des prostituées. Mes parents, sans le connaître, m’avaient loué un studio au-dessus d’un café afin que je poursuive des études artistiques. J’étais d’une inconscience totale, mais j’ai adoré ma vie à Bruxelles. Moi qui ai passé mon enfance à faire du vélo dans la campagne flamande, ça me changeait. J’ai d’abord suivi une année de stylisme puis j’ai passé l’examen d’entrée à l’Académie des Beaux-Arts. Suite à une erreur d’inscription, j’ai atterri en peinture monumentale (rires) ! Du coup, je me suis retrouvée à l’ULB en Histoire de l’Art. 

Et Paris, comment y avez-vous débarqué ?

J’ai quitté Bruxelles à 27 ans, avec mon fils et sa nounou, pour une histoire d’amour. Je me suis installée à Paris, dans un appartement du huitième arrondissement. À cette époque, j’existais encore beaucoup dans le paysage musical français et ma vie dans la capitale m’enchantait. Tout d’un coup, je me suis rappelé que j’étais Française (elle est née en Bretagne, d’un père martiniquais et d’une mère grenadienne, ndlr). Je dis cela mais, au fond, ce genre de considération n’a pas beaucoup d’importance. Ce qui compte, c’est d’être là où vous aimez les gens et où les gens vous aiment. 

Que faites vous quand vous revenez à Bruxelles ?

Je rentre dans le premier magasin croisé sur ma route pour m’acheter du chocolat noir et du massepain ! Et puis des Chokotoffs (rires). Et aussi des tas de trucs pour mon fils, des produits de supermarché qu’on ne trouve pas à Paris ! Des gaufres, de la sauce andalouse, des salades poulet curry... J’ai presque honte de le dire mais ce sont mes impératifs belges...

Ses bonnes adresses quand elle vit à Paris

Ses bonnes adresses quand elle revient à Bruxelles