DS 7 Crossback : Cette fois, ça y est !

Ne nous attarderons pas sur le design extérieur, parce qu'il est déjà visible sur le net depuis longtemps, et parce que nous avons bien plus important à dire ! Quelques mots par contre sur ce que les images ne révélaient pas encore vraiment : le soin apporté à la finition. Les designers ont développé cinq ambiances intérieures (Bastille, Rivoli, Opéra, Faubourg et Performance Line) ayant toutes leurs particularités : cuir matelassés ici, surpiqûres spéciales là, boiseries au traitement original ailleurs… Toutes ne sont pas aussi convaincantes mais il n'y a rien qu'on ait déjà vu ailleurs. La réinterprétation créative et artistique du luxe à la française fait son chemin. Et qu'on se rassure, la qualité y est, bel et bien. Au niveau des Allemandes ? Pas tout à fait. Mais de Jaguar, Volvo ou Lexus, très possible !

Très impressionnant

Au chapitre technologique, le DS7 Crossback enterre littéralement la concurrence. Et on ne parle pas que du système multimédia connecté à écran tactile HD 12'', ou du combiné d'instruments 100% digital, mais par exemple des fonctions de conduites autonomes, parmi les plus efficaces et les plus fluides du segment. Parlons aussi des suspensions pilotées, couplées à une caméra qui lit la route et pré-adapte les lois d'amortissement. En mode Confort, l'effet est un pur délice d'onctuosité, tout en assurant un réel maintien à la voiture. Enfin, aussi disponible sur les grandes limousines de standing, mais pas sur les concurrents du DS7 Crossback : la vision nocturne.

Elle peut être affichée manuellement sur l'intégralité de l'écran du combiné, mais veille en permanence et s'active en petit, pour signaler la présence d'un danger potentiel (voiture, piéton, cycliste…). Là, c'est tout simplement bluffant et pour avoir circulé à la nuit tombée dans les campagnes entourant Paris, nous pouvons témoigner de son efficacité.

Le DS7 Crossback sera initialement lancé avec le seul 2.0 BlueHDI 180ch, accouplé à une nouvelle boîte auto 8 rapports. C'est à son sujet que nous émettrons notre seule réserve, mais avouons qu'il faut la sensibilité d'un… journaliste automobile pour déceler une finesse de fonctionnement perfectible. Pour le reste, le DS7 Crossback est un charme à conduire. On sent la légèreté de la plateforme (partagée avec le remarquable Peugeot 3008), on aime la calibration de direction et nous avons déjà dit tout le bien que nous pensions des suspensions pilotées.

Au printemps arriveront d'autres mécaniques : 1.5 diesel 130ch et 1.6 turbo essence 180 et 205 ch. Enfin, une version hybride plug-in (qui sera la seule version 4WD) est prévue pour mi-2019. En conclusion, nous confirmons qu'avec ce SUV, DS est réellement à la hauteur de ses ambitions premium. La question est : le public pour ce type de véhicules est-il prêt à retourner en France ? Les tarifs concurrentiels du DS7 Crossback sont en tout cas un argument convaincant. Un de plus.