Ce break, Jaguar a bien failli ne pas le produire, préférant concentrer ses investissements sur de nouveaux segments plus porteurs. Mais dans sa volonté de ne pas laisser dormir les marques premiums allemandes sur leurs deux oreilles, les décideurs de la marque ont finalement donné leur feu vert à cette XF baptisée Sportbrake.
Coffre intelligent
Très franchement, il aurait été dommage que Jaguar ne revienne pas sur sa décision tant ce break affiche une ligne réussie. Certes les goûts et les couleurs sont une affaire très personnelle, mais il faudra faire la fine bouche pour trouver à redire au mélange de lignes dynamiques et élégantes de ce break XF. Longue de 4,95 mètres, cette nouvelle mouture est plus courte de 6 centimètre que sa devancière, tout en profitant d'un empattement allongé de 5,1 cm. De quoi lui conférer de nouvelles proportions, tout en offrant plus d'espace aux occupants arrière, qui auront bien leurs aises, et un coffre d'une contenance de 575 litres. Un volume qui n'a rien de record, mais qui brille par la régularité de ses formes qui le rendent très pratique à l'usage. Et en repliant la banquette en trois parties, ce sont 1.700 litres répartis sur un plancher intégralement plat qui sont disponibles. Cerise sur le gâteau, l'accès peut se faire via un hayon motorisé qui se commande à par un mouvement du pied sous le pare-chocs.
L'agilité en prime
Reprenant en toute logique la base technique de la berline, ce break affiche le même dynamisme sur la route. Grâce à ses différentes configurations proposées, la XF Sportbrake gère à merveille l'art du compromis entre confort et agilité, permettant d'accentuer l'une ou l'autre caractéristiques à l'aide d'un bouton sur la console centrale, sans jamais se faire brutal. Cette Jaguar est sans conteste l'un des breaks les plus gratifiants à conduire. La direction remonte bien les informations au conducteur et fait preuve d'une précision irréprochable . Tout cela est évidemment sublimé par la motorisation V6 3 litres diesel forte de 300 chevaux et d'un couple intéressant de 700 Nm, la plus à même de tirer le meilleur parti de cet excellent châssis très équilibré. Le 3 litres se montre en outre nettement plus silencieux que le 2.0d Ingenium proposé en 163, 180 et 240 chevaux, l'autre diesel proposé. Quant aux amateurs d'essence, ils devront se contenter du quatre cylindres 2 litres 250ch.
