Le Fly Away vu par Mustii

Le petit prince de la pop electro belge a mis le feu au Fly Away, certains festivaliers n’hésitant d’ailleurs pas à qualifier sa prestation de « meilleur concert de toutes les éditions confondues » ! Impressions de l’artiste…

Par Sigrid Descamps. Photos : A2Pix :EC-FB. |

Quels échos aviez-vous du Fly Away ?

"J’en avais surtout entendu parler via les réseaux sociaux. Raphaël, de Konoba, m’en avait parlé également. Je ne connaissais donc pas plus que ça, mais j’aimais bien l’idée de me retrouver avec d’autres artistes sous le soleil, de jouer dans un mode « vacances »."

Maintenant que vous vivez l’expérience en live, qu’en pensez-vous ?

"C’est extrêmement festif, il faut être endurant pour tenir le coup ici (rires). Après, c’est gai de rencontrer autant d’artistes, d’avoir vraiment le temps de se parler et d’échanger. D’ordinaire, sur les festivals, on n’a pas vraiment le temps de parler. Mais ici, on se croise à la piscine, au petit-déjeuner… C’est plus convivial. J’ai notamment enfin eu l’occasion de vraiment faire connaissance avec Typh Barrow. Ca permet de créer des liens, d’ouvrir des portes… Et puis, j’ai le temps d’aller voir les autres en concert, ce que je n’ai pas le temps de faire d’habitude non plus. Je n’avais jamais eu l’occasion de voir Fugu Mango par exemple et j’ai adoré. Il y une unité dans leur show très emballante, ça ne redescend jamais. Et puis évidemment, il y a la proximité avec le public. "

Avez-vous l’impression d’avoir touché un nouveau public ici ?

"Oui, quand même. Des gens m’ont avoué ne pas savoir du tout à quoi s’attendre avec moi. Certains me connaissaient un peu mais sans plus. D’autres avaient des a priori. Il y avait aussi des gens qui ne me connaissaient pas du tout. C’était un challenge pour moi d’aller chercher ce public là et l’accueil a été chaleureux. Pourtant, je jouais à 18h, une heure un peu entre deux mais c’était full et il y a eu de l’ambiance (on confirme, ndlr). Et puis, il y avait aussi des gens qui me suivent depuis mes débuts que j’ai reconnus dans le public. "

Aviez-vous des attentes particulières ?

"J’avais surtout peur (rires). Je devais produire un show que je n’ai plus joué depuis un an, et que je ne jouerai plus puisque le nouvel album arrive fin octobre et  que je tourne la page, et ce , devant un public qui ne me connaissait pas spécialement. Mais tout s’est bien passé. "

Vous êtes un habitué du Club Med ?

"Pas du tout. Là par exemple, je n’ai pas l’impression d’être en Italie, on pourrait être n’importe où. On vit vraiment en vase clos, ce n’est pas trop ma conception des vacances, mais ici, le côté piscines et plage, ça va bien avec le festival. D’ailleurs, en dehors des concerts, à part aller à la piscine, boire et manger, je n’ai pas fait grand-chose (rires). "

Prêt à revenir ?
"Á fond (rires)"

L’album 21st century boy sort le 19 octobre (Warner) ; concert à l’AB le soir même.