Mazda MX-5, toujours aussi sexy !

C’est en Roumanie, aux confins de la Transylvanie et de la Wallachia qu’a eu lieu l’essai. Rien moins que la Transfagarasan, un ruban bitumineux de 151 km, a servi de décor somptueux au roadster iconique. Les cracks de Top Gear l’ont baptisée « la plus belle route du monde » ; elle escalade les parois des monts Fagaras, cette partie de la chaîne des Carpates qui se situe au sud du pays.

Cela fait trois ans que Mazda a présenté la 4^e génération de cette voiture sexy à souhait. Partant du principe qu’on ne touche pas à une icône, les modifications sont subtiles. D’autant que cette version, contrairement à la 3^e génération, fait l’unanimité point de vue look. On notera des jantes de couleurs différentes et une capote en tissu brun. Bien sûr, les versions SF (capote souple) et RF, avec un toit rigide rétractable, sont toujours disponibles.

Plus confortable

C’est en s’installant aux commandes de ce « jouet sur quatre roues » qu’on prend conscience des modifications apportées à la version 2019. D’abord, le volant est enfin réglable en profondeur. Sur 30 mm, certes, mais c’est mieux que rien dans un espace par définition rikiki. Cela s’ajoute au réglage en hauteur sur 42 mm.

On règle plus facilement l’inclinaison des sièges grâce à des leviers plus épais, plus rigides. La commande d’ouverture des portes a été améliorée par la modification des arrêts; ils sont désormais à deux positions contre trois sur la version précédente. Les portes s’ouvrent donc de façon plus ample.

Toujours plus

C’est sans doute sur le plan mécanique que la Mazda MX-5 a le plus évolué dans sa version 2019. Le bloc 2.0 Skyactiv-G passe de 160 à 184 chevaux. Le régime maxi du moteur, qui était de 6.800 tr/min, est désormais de 7.500 tr/min et son couple maxi est à présent fixé à 205 Nm à 4000 tr/min alors qu’il était de 200 Nm précédemment.

De franches accélérations confirment évidemment cet afflux de puissance, mais c’est surtout au niveau du couple, ce qui constituait déjà un argument de poids auparavant, que la Mazda MX-5 a encore progressé. Voilà bien ce qui fait le charme de ce roadster : la précision du levier de la boîte de vitesses et du train avant, ajoutée à ce moteur bien coupleux, est un pur régal pour le conducteur. Que l’on sollicite la belle Nipponne dans les virages serrés ou que l’on adopte une conduite pépère pour admirer le paysage, chacun trouve son compte à bord de cet engin exceptionnel.

Plaisir des oreilles

Les ingénieurs ont même poussé le détail jusqu’à optimiser l’accélération pour augmenter l’osmose entre le conducteur et son véhicule. Même la musique de l’échappement a été revue. Ce qui offre davantage de plaisir aux oreilles. En résumé, Mazda a apporté quelques modifications à la MX-5 sans toucher à son âme : le plaisir de conduire cet engin sexy est intact ; il est même renforcé par quelques améliorations qui rendent la vie à bord plus confortable. Du beau travail, assurément.