Partir en vacances sans un sou ? C’est possible !

Si vous pensez que voyager sans argent est de l’ordre de l’impossible, ôtez-vous cela de la tête. Avec un peu courage, de folie et surtout, nos bons tuyaux glanés auprès des backpackers, vous verrez que voyager fauché ne relève pas de l’utopie.

Par Tiffany Sales. Photos : Pxhere. |

Pour se déplacer

L’auto-stop : bien qu’il soit économique et qu’il permette de faire de belles rencontres, le stop véhicule souvent une image inquiétante. Et c’est totalement compréhensible. Qui n’aurait pas peur d’être pris par un dangereux psychopathe ? Toutefois, de nombreux « backpackers » privilégient ce moyen de transport lors de leurs voyages à l’étranger pour son parfum de liberté, d’aventure mais aussi pour sa gratuité.

Envie de vous lancer ? On vous conseille Hitchwiki, un portail contributif multilingue international de l’auto-stop qui regorge de conseils, de points de départ, etc. Vous pouvez également consulter le Pouceux, WikiTravel et les forums du Lonely Planet anglophone. Noter qu’il existe aussi des cartes d’auto-stoppabilité qui indiquent le degré d’aisance avec laquelle on peut se déplacer en auto-stop dans une région ou un pays donné.

Le covoiturage : solution qui a le vent en poupe pour son côté économique, le covoiturage compte un sacré avantage par rapport à l’auto-stop : vous savez où vous partez et où vous allez. Le principe est simple, le conducteur et ses passagers conviennent à l’avance d’un lieu et d’une heure de rencontre et de dépôt et les coûts du transport sont partagés équitablement entre les protagonistes. www.blablacar.fr.

Enfin, vous pouvez emprunter d’autres méthodes plus alternatives comme l’avion-stop, le bateau-stop ou encore le train-stop qui consistent à solliciter des pilotes, capitaines ou conducteurs de train pour qu’ils vous prennent avec eux dans leur avion, bateau ou train sans contrepartie financière.

Pour manger à sa faim

Le dumpster-diving : cette méthode consiste à plonger dans les poubelles, ou presque, afin de sauver des déchets pourtant tout à fait comestibles. Pour pratiquer ce type de glanage alimentaire, la meilleure solution reste les marchés où de nombreux fruits et légumes invendus et en fin de vie se retrouvent dans des cagettes sous les stands des commerçants. Pour trouver de bons spots, on vous conseille Trashwiki.

Le table-diving : signifiant littéralement « plonger à table », ce concept consiste à récupérer de la nourriture abandonnée sur les tables des restaurants avant que celle-ci ne soit jetée à la poubelle.

La récupération d’invendus auprès des commerçants : pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec les propositions citées ci-dessus, il vous reste une solution : demander directement aux employés des petits commerces s’ils peuvent vous donner leurs invendus du jour. Cela fonctionne très bien auprès des boulangeries et des snacks par exemple.

Internet et les groupes Facebook : il existe sur internet et sur les réseaux sociaux de nombreuses communautés qui donnent gratuitement la nourriture qu’ils ne veulent plus ou qu’ils n’ont pas le temps de consommer. Ou encore des freegans qui ont glané de la nourriture en trop grande quantité.

Pour se désaltérer, de nombreux backpackers remplissent leur bouteille dans les sanitaires, dans les fontaines ou demandent poliment dans un café.

Pour trouver un toit

Faire du volontariat ou de l’humanitaire : le principe est simple, vous travaillez comme volontaire dans une entreprise, administration, mission de solidarité et en échange, on vous héberge. Grâce à la plateforme Workaway, vous pouvez ainsi être nourri et logé en échange de quelques heures de travail.

Faire du Couchsurfing : inventé en 2004, le site couchsurfing.org vous permet de trouver des hôtes qui vous accueilleront gratuitement pour une ou plusieurs nuits, sur un coin de leur canapé ou dans un lit douillet.

Faire du WWOOFING : vous aidez une famille en vous investissant dans des activités liées à l'écologie (jardin, potager, animaux...) et en contrepartie, elle vous loge et vous nourrit. http://wwoof.net

Devenir au pair (entre 18 et 30 ans) : découvrez le quotidien d’une famille d’accueil à l’étranger en l’aidant dans la garde de ses enfants. En contrepartie, vous serez logé, nourri et blanchi. www.aupairworld.com

Faire du house ou pet-sitting : séjournez dans une maison et occupez-vous de son entretien ainsi que des animaux pendant que les propriétaires sont en vacances. www.trustedhousesitters.com / www.housecarers.com

Sinon, reste la solution de dormir à la belle étoile ou presque, si vous avez une tente avec vous.