Les études menées par les grandes marques, aussi appelés « retailers », nous apprennent que les Millenials, ces consommateurs tout-puissants, dragués par toutes les marques et dopés aux réseaux sociaux, veulent avant tout « de la nouveauté et de la rapidité ». Traduction : fini les collections divisées en deux saisons principales, il faut que ça tourne, que ça change, que ça alterne ; et que ce soit livré chez vous en 48h chrono.
Interrogé sur les changements du marché, Terry Lundgren, CEO de Macy’s a déclaré que le plus important bouleversement de ces dernières années est avant tout la transparence des prix, obligeant les boutiques physiques à redoubler d’efforts pour attirer et retenir le client pour d’autres raisons que des tarifs planchers. Et ça bouge ! Les enseignes les plus innovantes basent leur fonctionnement sur une expérience client toujours plus personnalisée. Ces néo-boutiques conçues comme des espaces de divertissement, ou le consommateur/client est au centre de toutes les attentions, voyant son ego chouchouté.
Vive l’espace cosy, où l’on se poserait volontiers une heure ou deux avec un jus détox et une séance de yoga. La technologie est omniprésente pour augmenter cette expérience : cabines intelligentes qui calculent votre taille, application « How to wear it » (comment le porter, ndlr) qui vous coachent sur les pièces à assortir à votre achat, écrans géants connectés au webshop pour commander immédiatement en ligne votre pièce préférée si votre taille venait à manquer... Loin de désincarner le shopping, la technologie est un nouveau partenaire pour le rendre encore plus personnel et attractif pour la génération selfie.
Et le web ?
Tous les acteurs du marché l’affirment : le shopping du futur passera obligatoirement par la cohabitation du digital et du point de vente physique. À l’échelle mondiale, on évalue le montant global des ventes en ligne en 2017 à 2 trillions de dollars avec, d’après les experts, la perspective de voir doubler ce chiffre d’ici 2021. Et dans ce contexte, c’est l’achat sur mobile (tablette et smartphone) qui enregistre la plus forte croissance. Ici encore, la confiance est le principal facteur qui incite le client à remplir son panier. Après un lent démarrage, les Belges sont aujourd’hui 32% à acheter régulièrement en ligne… Cela laisse de la marge à nos shopping centers, certes, mais cela donne des indications sur la manière dont nous ferons notre shopping dans les années à venir.
Ainsi, l’avenir du shopping devra jouer la carte de l’hyperpersonnalisation du contact client, en ligne et en boutique.
Retrouvez dans votre So Soir ce samedi, les stratégies gagnantes des plus grandes marques et les expériences en boutique les plus folles et les plus innovantes.