Longtemps réservé aux artistes ou à toute personne peu soucieuse de ce que la société allait penser de son look, le tatouage est aujourd’hui banalisé. Oui, il est désormais possible d’enseigner en maternelle avec un grand serpent tatoué sur tout le bras droit, sans que l’association des parents n’organise une pétition pour vous faire renvoyer.
La plus grosse convention de tatoueurs en Belgique se tient en novembre sur le site de Tour et taxis, mais du 26 au 28 avril, plus de 50 artistes tatoueurs envahiront les musée d’Art et d’histoire au Cinquantenaire pour revisiter le "body Art". C’est le Noir Brussels, Art & tattoo Convention. Mais pourquoi iriez-vous le visiter ?
1. Parce que, avouez, vous y pensez sérieusement
Vous trouverez des centaines de tatoueurs en cherchant sur internet, mais pour savoir quel style vous convient (classique, rétro, arty, hyperréaliste), il faut aller à la rencontre des artistes. Ici, vous pourrez en quelques heures comparer le travail de tous ces tatoueurs et définir quel type de tatouage vous incarne le mieux.
2. Parce que c’est de l’art qui ne se prend pas la tête
Elevé au rang d’art par certains artistes, le métier prend ses lettres de noblesses. Certains tatoueurs sont aujourd’hui considérés comme de véritables artistes. Ces derniers ne sont pas ceux qui reproduisent des roses ou des panthères issues de manuels de tatouage, mais ils créent en fonction de votre histoire, de vos désirs et d’une inspiration commune. Ils vous soumettent un dessin, que vous transformez ensemble. C’est un art à part entière, souvent même appelé le 10e Art, mais en plus rock’n roll.
3. Parce que c’est rempli de stars enfin accessibles
Certains tatoueurs affichent aujourd’hui des listes d’attente de plusieurs mois avant de pouvoir vous recevoir. Ici, vous les verrez non seulement travailler, mais en plus vous pourrez peut-être glisser votre épaule entre deux autres chanceux pour éviter l’attente. C’est aussi l’occasion de discuter avec des stars du tatouage mondial et de sentir si ce qui se passe entre vous mérite un billet pour Amsterdam ou Los Angeles, afin d’aller se faire tatouer par le maestro.
Enfin, c’est coloré, ludique et intéressant, même si vous ne passez pas le pas…