Audi A7 Sportback : une A8 plus décontractée

Sorte de limousine en tenue de sport, la nouvelle A7 Sportback constitue une alternative dynamique aux traditionnelle berlines d’apparat.

Par Olivier Maloteaux. Photos : DR. |

Rendons à Mercedes ce qui lui appartient : c’est le constructeur étoilé qui a lancé en 2004 le concept de la berline-coupé contemporaine, avec la CLS. Un concept qui a plu et qui a séduit la concurrence, y compris Audi, avec les A5 Sportback (2009) et A7 Sportback (2010). Aujourd’hui, la grande limousine/coupé du constructeur aux anneaux se renouvelle. L’engin mesure près de 5 mètres de long et partage sa base technique avec celle de la toute nouvelle A6 : un squelette qui se compose d’un mélange d’aluminium et d’acier classique.

À l’intérieur, c’est le grand luxe. La planche de bord, proche de celle de la limousine A8, est stylée et moderne. Et pratiquement dépourvue de boutons : tout se pilote via les deux grands écrans de la console centrale, qui permettent aussi de commander le système multimédia et de navigation. Les classiques cadrans situés derrière le volant peuvent aussi céder la place à un écran multifonction de 12,3 pouces : l’Audi Virtual Cockpit (pack à 2.662 €), sur lequel la carte du GPS peut s’afficher en grand. De série, l’A7 Sportback est livrée avec deux sièges séparés à l’arrière. La banquette à trois places est facturée 363€ ! Mais même dans ce cas, la place centrale est très étroite et la garde au toit y est limitée. Les places latérales, elles, sont spacieuses et même davantage que dans l’ancien modèle. Par contre, le coffre n’évolue pas d’une génération à l’autre.

En attendant les 4 cylindres

Pour le lancement, l’A7 n’est disponible qu’avec les puissants 3.0 V6 diesel de 286 chevaux (baptisé 50 TDI) et 3.0 V6 à essence de 340 chevaux (55 TFSI). Le diesel est associé à une boîte automatique classique à 8 rapports. Celle-ci est douce, mais moins réactive que la boîte robotisée à 7 vitesses et double embrayage de la version à essence. Dans les deux cas, la puissance passe par les 4 roues. Les moteurs sont très raffinés et leurs performances se tiennent : 0 à 100 km/h en 5,3 secondes pour la TFSI et 5,7 secondes pour la TDI.

En courbe, cette grosse Audi ne fait jamais son poids, surtout lorsqu’on l’équipe des roues arrière directrices (2.299€). On a également adoré la suspension pneumatique (2.408€), qui pose donc les passagers sur des coussins d’air, pour un confort ouaté. L’A7 peut aussi s’offrir une floppée d’assistances à la conduite, dont un système permettant de parquer la voiture à distance, via un smartphone !

Bien sûr, ce luxe et cette technicité se paient cher. Et même très cher avec les gros moteurs du lancement : le tarif varie de 69.900 € (TDI) à 71.500 € (TFSI). Et à ces montants s’ajoute une longue liste d’options, qui pousse le prix vers les sommets. Pour faire (un peu…) baisser la note, on attend l’arrivée des plus petits moteurs à 4 cylindres essence et diesel, qui débarqueront dans quelques mois.

L’A7 Sportback 50 TDI en quelques chiffres

  • Moteur : V6 diesel, 2.967cc, 286ch de 3.500 à 4.000tr/min, 620Nm de 2.250 à 3.000tr/min.
  • Transmission : aux 4 roues.
  • Boîte : automatique à 8 rapports.
  • L/l/h (mm) : 4.969/1.908/1.422
  • Poids à vide (kg) : 1.955
  • Volume du coffre (l) : de 535 à 1.390
  • Réservoir (l) : 73
  • Vitesse maxi : 250 km/h
  • 0 à 100 km/h (sec) : 5,7
  • Conso. mixte: 5,5l/100km
  • CO2: 142g/km
  • Prix : 69.900 €

Les plus

  • Style, tant dehors que dedans
  • Luxe et qualité de finition
  • Contenu technologique de haut vol
  • Moteurs puissants et raffinés
  • Confort et tenue de route

Les moins

  • Prix et équipement de série limité
  • Place arrière centrale (option) peu confortable
  • Peu d’espaces de rangement
  • Hauteur limitée du coffre