Bio appétit : 3 initiatives qui font bouger notre assiette

B.I.O. : trois lettres qu’on traduit souvent simplement par « sans pesticide ». Pour ces agriculteurs, cela veut dire bien plus. Voici 3 adresses pour des produits en direct du producteur, des initiatives qui font bouger notre assiette.

Par Laura Swysen Photos D.R. |

Les légumes de la ferme 

Lassés des dégradations environnementales provoquées par l’industrialisation de l’agriculture, Etienne et Christine Durieux, deux maraîchers, décident de miser sur des cultures bio. Bien qu’ils cultivent des légumes de manière raisonnée depuis 1986, ils décident de faire encore un pas de plus en obtenant la certification bio en 2010. « Notre exploitation est un grand jardin, où sont cultivés la plupart des légumes et fruits régionaux, mais aussi, changement climatique oblige, quelques plantations méditerranéennes  comme des  pastèques et des poivrons. » Dans leur épicerie, ils vendent le fruit de leurs récoltes mais aussi d’autres produits bio (bière, lait, œufs, pain...) provenant d’artisans locaux qui partagent leurs valeurs.
Maustitchi, Rue E. Depré 13, 6142 Fontaine-l'Évêque, maustitchi.be 

Le vin en biodynamie

Comme si lancer un vignoble en Belgique n’était pas un challenge suffisamment ambitieux, Dimitri et Sophie ont décidé de miser sur le bio et de suivre les principes de la biodynamie. Ainsi, à côté de leurs 35.000 pieds de vigne cultivés sans produit chimique, pousse une soixantaine de variétés d’arbres et arbustes comestibles. Chaque espèce animale ou végétale répond à un besoin et contribue à l’harmonie du domaine qui fut créé en 2016. « Nous ne voulions pas d'une monoculture qui épuise les sols. La biodynamie c'est un tout, c'est le respect et l'écoute de la plante, de l'homme, de son environnement. » Outre leurs effervescents haut de gamme, ils proposent des jus de raisins et du miel du domaine. 
domaine-w.be 

Un fromage en direct de la chèvrerie 

De l’alimentation des chèvres à la vente de ses fromages, la famille Delobel essaie de maîtriser autant que possible sa chaîne de production afin de proposer des produits bio à prix juste. « Je suis convaincu que la santé des plantes, des animaux et des hommes est indissociable », assure Vincent Delobel qui est à la tête de cette ferme herbagère tournaisienne. Le jeune homme prône une agriculture sans pesticide, respectueuse des sols et du bien-être animal. « Mes parents étaient parmi les premiers à se lancer dans le bio en 1997. À l’époque, cette décision a surpris pas mal de confrères, mais je suis convaincu que c’est la direction qu’il faut prendre. Diversifier les cultures rend les sols plus résistants aux changements climatiques. Le bio devrait être la norme, pas l’exception ».
chevreriedelobel.be 

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