Le manque de sommeil est un véritable enjeu de santé publique. Il augmente le risque de développer du diabète, des maladies cardio-vasculaires, de l'obésité ou des troubles de l'humeur. Pourtant, quatre Belges sur dix disent souffrir d'insomnie. Et 10% d'entre eux dormiraient suffisamment. En moyenne, l'OMS recommande aux adultes de dormir entre 7 et 9 heures par nuit. Un véritable parcours du combattant pour celles et ceux qui ne parviennent pas à trouver le sommeil pour toute une série de raisons physiques et psychologiques. Pour celles et ceux qui pensent avoir déjà tout essayé, une journaliste de Vogue UK vient de dévoiler une méthode inattendue mais simple à tenter pour enfin tomber dans les bras de Morphée.
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Tenir un journal d'anxiété
Le principe ? Se vider la tête juste avant d'aller se coucher. Une bonne façon d'éviter les ruminations nocturnes, les pensées négatives et les angoisses latentes qui viennent s'inviter de façon impromptue dans notre lit. La journaliste explique qu'elle a tout essayé : somnifères, arrêt de la caféine et de l'alcool, podcasts sur le sommeil, techniques de respiration... mais rien n'y faisait. C'est une conversation avec la coach en sommeil, Camilla Stoddart, qui a mis fin au calvaire. Son conseil : tenir un journal. Une méthode (trop) douce qui convainc difficilement de prime abord. Mais qui trouve pourtant son explication physiologique. "L'amygdale est le centre d'inquiétude de votre cerveau et est responsable du traitement des émotions - c'est l'amygdale qui juge si quelque chose vaut la peine de paniquer, mais la tenue d'un journal aidera à l'éteindre", explique la coach.
La méthode s'adresse donc surtout à toutes celles et ceux qui sont sujets à l'anxiété, et qui ont l'esprit rongé par un flot de pensées au moment d'aller se coucher. Pour calmer cet état d'hyperexcitation, il suffirait de s'accorder durant une vingtaine de minutes par jour une "inquiétude constructive" en couchant toutes les choses qui nous tourmentent dans un journal. Le but est de s'autoriser complètement à s'en inquiéter au moment de les écrire, pour décharger son esprit et débarrasser son amygdale des anxiétés qui viendraient perturber le sommeil. Ainsi, on désapprend à son cerveau à gérer le stress au milieu de la nuit en le déchargeant le soir dans un cahier.
Comment on fait ?
Il n'y a aucune règle stricte. Il faut juste se lancer et oser coucher ses peurs et inquiétudes sur le papier. Il peut également être intéressant de déterminer si vous avez un quelconque moyen d'agir sur celles-ci. Comme l'explique la journaliste, vous ne pouvez rien contre la guerre en Ukraine, inutile de l'intégrer à vos inquiétudes donc. Dans ce journal, vous pouvez aussi élaborer les pires scénarios par rapport à vos problèmes, et trouver ensuite toutes les solutions possibles pour les résoudre. Vous pouvez ensuite écrire une liste de choses positives dont vous êtes reconnaissant ou que vous avez hâte de vivre. "Il peut être utile de terminer sur un point positif, même le simple fait de se décharger de ses soucis fonctionne", explique Stoddart
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