Durant la période des examens, il n'y a pas que les enfants qui sont sous pression, les parents le sont aussi. Et plus les années passent, pire c'est! Durant ces quelques jours de stress, les parents ont également un rôle à jouer, en accompagnant au mieux leur progénture.
On prend garde à l’environnement
On « nettoie » son cadre de travail ; à savoir, on retire les sources de distractions éventuelles : jeux, tv, smartphone… Attention à bien lui préciser qu’il ne s’agit pas d’une punition (et que tout sera remis en place ultérieurement), mais bien de lui créer un cocon dans lequel il pourra mieux rester concentré sur ses cours. Par contre, on délimite son espace, pas question qu'il envahisse le living et perturbe toute la famille, il doit trouver son endroit et s'y tenir
De votre côté, faites attention aux petites nuisances ordinaires. Si vous avez d’autres enfants plus jeunes par exemple, demandez-leur de faire attention au bruit quand ils jouent pour ne pas déranger « le grand qui travaille ». De même, prenez garde à ne pas mettre la télévision ou la chaîne hi-fi trop fort. On évite aussi de faire le grand nettoyage à ce moment-là, d’inviter la famille ou des amis à dîner… Bref, toute la famille se met un peu au ralenti.
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On l’aide à réviser… ou pas
Proposez de l’aide à votre enfant : il doit présenter un exposé pour son examen ? Pourquoi ne pas le répéter avec vous pour déceler les points faibles. Il doit revoir son vocabulaire d'anglais? Faites-le réciter. Il bloque sur un chapitre : voyez si vous maîtrisez la matière et aidez-le ou faites appel à un expert (bon, pas la veille de l’examen évidemment !). Par contre, ne vous braquez surtout pas s’il refuse votre aide. Il préfère en effet peut-être relever son challenge tout seul. Passé un certain âge, les enfants ne cherchent plus notre approbation, on leur fait donc confiance: c'est leur scolarité, pas la nôtre.
On le chouchoute
Les petits gestes bienveillants et positifs sont les bienvenus. S'il loupe une épreuve, inutile de le disputer, le mal est fait, et cela va juste le démotiver pour la suite. Visez plutôt sur la suite justement, discutez calmement de ce qui n'a pas fonctionné pour tirer les leçons et mieux préparer les épreuves suivantes. N’allez pas frapper à sa porte toutes les cinq minutes pour voir si il ou elle a besoin de quelque chose, mais par exemple, passez du temps en cuisine, de votre côté, pour lui préparer ses plats préférés avant chaque gros examen. Vous trouvez que ça fait un peu « Dernier repas du condamné » ? Dans ce cas, servez-les plutôt les soirs où il a eu de gros examens, comme une récompense. De même prévoyez des plats faciles à réchauffer ou a se préparer sur le temps de midi, cela l'aidera à ne pas se ruer sur des crasses...
On évite les sources de conflits classiques
Le stress est à son comble ; on évite donc temporairement de lui rabattre les oreilles avec les habituels reproches du style « N’oublie pas de ranger ta chambre », « Ne reste pas sous la douche trop longtemps », « Tu as oublié de faire la vaisselle cette semaine », « La vaisselle sale se met dans le lave-vaisselle, pas dans l’évier », « T'es pas trop souvent sur ton téléphone?» … Pendant les examens, on les oublie, histoire de ne pas ajouter une couche de stress et d’irritabilité.
On l’aide à combattre le stress
Plusieurs méthodes existent, à chacun la sienne : certains enfants/ados seront partants pour une balade en plein air, d’autres pour une séance de jogging, une session de yoga, des exercices de méditation ou de respiration, voire un petit massage localisé, du dos, des épaules, des tempes, pour aider à relâcher la pression…
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