EyeSea, le projet original de Denis Van Weynbergh pour être au départ du Vendée Globe

Après Jonas Gerckens qui annonçait qu’il serait au départ de la prochaine route du Rhum dans moins d’un an, c’est au tour du skipper belge Denis Van Weynbergh de révéler son ambition de défier le Vendée Globe en 2020.

Ce véritable « Everest des Mers », auquel il rêve de participer depuis son plus jeune âge, démarre des Sables d’Olonne et fait une grande boucle qui descend le long de l’Afrique, tourne autour de l’Antarctique, remonte ensuite le long des côtes d’Amérique du Sud avant de revenir à son point de départ. Soit plus de 41.000 km en solitaire sur les mers les plus hostiles du monde.

A ce jour, aucun Belge n’a terminé cette éprouvante course qui dure entre 75 et 100 jours. Mais Denis Van Weynbergh, qui peut se targuer d’avoir déjà parcouru quelque 60 000 milles, compte bien s'y préparer intensivement pendant deux ans pour être le premier à franchir la ligne d’arrivée en 2021.

Une fenêtre sur le monde

Une sublime aventure qui passe comme à l’accoutumée par le partenariat. Et pour financer sa participation et réunir les 2,5 millions de budget, Van Weynbergh a réfléchi à un concept de communication pour le moins original : EyeSea (jeu de mots entre « I see » (« Je vois » en anglais) et « Eye » et « Sea » (« oeil » et « mer » en anglais). Son objectif ? Proposer aux partenaires d’acquérir l’une des 250 photos d’iris personnalisés qui formeront ensemble un seul iris géant sur les voiles de son bateau lors de la course du Vendée Globe.

C'est l’artiste photographe belge, Edouard Janssens, spécialisé dans la création d’oeuvres d’art à partir d’iris grâce à sa série « Windows to the Soul », qui se chargera de la partie technique et réalisera les photos des iris des partenaires. Ceux-ci ne seront pas retouchés, mais leur rondeur sera prédéfinie étant donné que ces iris seront amenés à n’en créer qu’un seul sur la voile.