«La Belgique est le pays de la frite et on a de plus en plus de mal à en trouver de bonnes à Bruxelles.» Tout est parti du triste constat dressé par Adrien Dewez. Sa mission : redonner à la frite ses lettres de noblesse, tout en innovant. Il qualifie son établissement de « Fritkot du XXIe siècle ».
Comment proposer des frites « de qualité gastronomique » tout en restant dans des prix abordables ? « En se fournissant chez des petits producteurs locaux. Quasiment tous mes produits viennent du coin », répond le propriétaire. Ensuite, tout est préparé sur place : épluchage et taillage à la main. Le « fait maison », argument principal de ce fritkot d’un nouveau genre. « Quand on lit ça sur la devanture, ça attire automatiquement », confirme un client.
Des frites à l'huile végétale
Si PatAtak respecte la tradition, il vit aussi avec son temps. La friterie surfe notamment sur la vague « végane ». Outre les bintjes à la graisse de bœuf, l’établissement propose des frites de patates douces bio cuites dans de l’huile végétale.« On a également une sauce végane et des galettes de légumes bio. »
De là à estampiller son fritkot « 100 % végan », il y a un pas qu’Adrien Dewez ne veut surtout pas franchir : « Se lancer là-dedans à Bruxelles, c’est suicidaire. Je ne vais pas mentir aux clients, la majorité de l’offre n’est pas végane. » En effet, rien n’indique qu’on entre dans un établissement susceptible de plaire aux végans.« Aujourd’hui, on met du bio et du végan partout. Moi, ça ne m’attire pas spécialement. Je suis juste venu pour goûter des nouvelles frites », avoue un curieux. Apparemment, les milieux végans doivent encore se passer le mot.
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