Le canapé-lit élégant et confortable, c'est désormais possible

Parce que se loger dans les capitales coûte de plus en plus cher, que les gens bougent en permanence et qu’ils ne veulent plus choisir entre design et confort, le segment du canapé-lit est en pleine mutation. On a fait le point sur les nouveaux convertibles...

PAR MARIE HONNAY. PHOTOS D.R. |

L’invention du convertible ne date pas d’hier. Imaginé par un designer français diplômé des Arts et Métier au début du vingtième siècle, ce meuble a d’abord pris la forme d’une méridienne prolongée par un repose-pieds.

Dans un second temps, le même visionnaire imagine une banquette équipée d’un mécanisme et d’une literie complète. Une minirévolution technique et un succès commercial, toujours au rendez- vous.

Mais en 2019, pour qu’il puisse être considéré comme sexy, le canapé-lit doit surtout se montrer léger, hybride, confortable et polyvalent. Il a en effet bien évolué le clic- clac des seventies, moche et inconfortable : "dans ce segment précis, Paris est notre plus gros marché. Nous avons donc profité du Salon Maison & Objet pour lancer sept nouveaux modèles", explique Philippe Vanhemelen (photo), CEO de la marque Marie’s Corner. Un succès qui n’étonnera personne. Face aux espaces de vie de plus en plus exigus, le consommateur recherche des solutions peu gourmandes en termes d’espace. "Mais plus au détriment du confort ou du design", ajoute-t-il, "avant, investir dans un canapé-lit équivalait à s’asseoir dans un fauteuil pas très joli et à dormir dans un lit au confort très sommaire. Or, aujourd’hui, une personne qui a l’habitude de disposer d’un couchage d’1,60m ne va pas, sous prétexte qu’il s’agit d’un canapé-lit, se contenter de moins."

Zéro compromis

L’offre croissante de modèles convertibles s’inscrit dans la multiplicité des demandes des consommateurs, mais aussi des architectes en charge de l’aménagement d’hôtels et d’espaces pluriels. Pour y répondre, les fabricants ont, par conséquent, tablé sur des mécaniques de plus en plus performantes. "Pour développer cette nouvelle gamme, nous avons tablé sur la partie technique du canapé. La base en acier est beaucoup plus résistante qu’avant. En cas de fausse manœuvre, elle risque moins de se plier et d’entraver l’ouverture et la fermeture du canapé. Auparavant, la majorité des produits étaient construits autour de mini-ressorts qui donnaient une fausse impression de confort. Désormais, nous travaillons sur base d’une mousse ultradense et plus qualitative. Dans un second temps, nous avons revu les lignes en essayant d’affiner les accoudoirs, l’assise ou encore le piétement." 

Côté offre, le choix d’un canapé-lit, d’un clic-clac ou encore d’une méridienne convertible dépend de l’espace dont on dispose, mais aussi de l’usage qu’on entend faire de son canapé. Plus le matelas est gros, plus la mécanique occupe de la place, plus le sofa est volumineux. C’est l’effet domino. En contrepartie, vous disposez d’un lit super-cosy. En d’autres termes, tout est affaire de choix et de besoins. Si le clic-clac a mauvaise presse, il s’est amélioré lui aussi. Toujours compact (il ne dépasse pas 1,50m, c’est idéal dans un petit espace), il a gagné en confort.

Intuition et sur-mesure

Philippe Vanhemelen insiste sur le côté pratique et intuitif de la majorité des modèles : "Nous avons conçu deux canapés qui se déplient de manière intuitive sans devoir déplacer les coussins au préalable." Compte tenu de leur meilleur confort d’utilisation, mais aussi d’assise, les canapés de la nouvelle génération rivalisent avec les modèles classiques.

La preuve avec Dakota, le best-seller de Marie’s Corner, un modèle plébiscité tant dans sa version classique que convertible. Pour son confort donc, mais aussi pour sa modularité puisqu’il peut, sans dénoter, être combiné à d’autres pièces de la gamme : pouf, méridienne...

Dans ce même registre, Austin, une banquette sans fond agrémentée de coussins permet à la fois de se créer une assise sur-mesure et d’opter pour un lit une place ou deux (d’une largeur totale de 1,60m) grâce à un système tiroir.

Tant en mode, qu’en décoration, le sur-mesure a la cote. Le large choix de tissus, toujours plus techniques, y contribue. Philippe Vanhemelen : "Ces deux ou trois dernières années, les fabricants ont fortement amélioré la qualité des matières antitache qui, jusque-là, n’étaient ni douces, ni très esthétiques. Aujourd’hui, ces revêtements se déclinent en version velours ou lin ; un effet recherché par une clientèle en quête de pièces confortables, naturelles, mais aussi de plus en plus personnalisées."

www.mariescorner.com

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