Le concept de “santé unique” s’impose dans notre quotidien

On en entend de plus en plus parler et il séduit chaque jour plus de consommateurs. Le concept : santé humaine, animale et environnementale sont toutes les trois étroitement liées. Pas question d’en privilégier une au détriment des autres.

PAR LUANA FONTANA. PHOTO: D.R. |

Que ce soit à la maison avec vos animaux de compagnie ou en milieu professionnel agricole, les interactions entre les hommes et les animaux sont nombreuses. Malheureusement, elles peuvent être responsables de la transmission de maladies entre les uns et les autres. Selon l'OIE (organisation mondiale de la santé animale), environ 60% des maladies humaines seraient d’origine animale. 

Le mouvement de la “santé unique” met en œuvre des actions qui visent à réduire les risques de maladies et à promouvoir la santé publique. De nombreuses maladies pourraient être mieux prévenues et combattues si la médecine vétérinaire et la médecine humaine agissaient ensemble.

Pourquoi plus de risques de maladies maintenant qu’avant ?

La population augmente et s’étend à de nouvelles zones géographiques. Elle découvre et côtoie ainsi d’autres animaux (sauvages ou domestiques). Cette croissance des contacts entre les humains et les animaux devient à son tour synonyme de hausse des risques de transmission de maladies.

Et avec l’augmentation des voyages, ces maladies peuvent maintenant se propager à  l’échelle planétaire de façon plus rapide.

Sans oublier une problématique qui est au coeur de toutes les préoccupations en ce moment : les changements climatiques. Additionnés à l'utilisation accrue de la terre, comme la déforestation et les pratiques agricoles intensives, cela perturbe l’environnement, modifie l’écosystème et engendre de nouvelles maladies chez les animaux.

Comment le concept de “santé unique” peut-il nous aider?

Adopter le concept de “santé unique”, c’est soutenir l’élevage durable, la santé et la sécurité des consommateurs ainsi que la protection de l’environnement dans le monde entier. Heureusement, de plus en plus de personnes prennent conscience qu’il faut : 

-    Davantage de contrôles pour détecter les maladies chez les animaux et les humains.
-    Des fermes qui respectent les normes en vigueur pour protéger les animaux, les personnes qui y travaillent et l’environnement.
-    Contrôler l’hygiène et la qualité du produit final.

Lut Van Lierde, diététicienne et nutritionniste, ajoute qu’il faut faire attention au gaspillage. “On utilise très mal nos ressources. Les gens sont en surpoids. Ils utilisent des ressources alimentaires dont ils n’ont pas besoin. Ces ressources supplémentaires il faut les produire et quand on les consomme ce n’est pas bon pour notre santé. Il y a déjà une économie énorme à faire à ce niveau-là. Moins on doit produire, plus on peut le faire dans des conditions respectueuses des cycles naturels des saisons, sur des plus petites surfaces et donc une agriculture plus raisonnable et respectueuse est possible pour nourrir la planète entière”.

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