Le Fly Away vu par ses festivaliers

Lancé en 2016, le festival Fly Away a su rapidement conquérir son public. Ils sont d’ailleurs nombreux à revenir d’année en année. A l’heure où la troisième édition bat son plein au Club Med Napitia, en Calabre, nous avons donné la parole à quelques festivaliers.

Par Sigrid Descamps. Photo : A2PIX : EC-FB |

Remise à niveau musicale

En couple, Olivier et Fanny participent au festival depuis la seconde édition. « Nous travaillons beaucoup et partons peu en vacances, expliquent les deux Montois. On s’offre deux séjours par an d’une semaine, un au soleil, l’autre au ski, sans les enfants, et toujours au Club Med. Pas par snobisme, mais parce que pour nous, c’est l’idéal : on réserve, on prend l’avion et pour le reste, on ne s’occupe de rien. Exceptionnellement, depuis deux ans, on ajoute les cinq jours du Fly Away à notre programme. Des amis qui avaient participé à la première édition nous en avaient parlé. On s’est dit  ‘Pourquoi pas ?’ La formule présente les avantages du Club, activités sportives comprises, avec l’offre musicale du festival en bonus. Comme on ne va pas beaucoup aux concerts durant l’année, le festival l nous permet de nous faire une remise à niveau de l’actualité musicale. »

Déconnexion totale

Marc, originaire de Charleroi, vient lui depuis le tout début du festival. « Je suis un fidèle parmi les fidèles, je participe au Fly Away depuis la première édition.  Habitué du Club Med mais surtout fan de concerts, le concept était fait pour moi (rires). Je viens avec quelques amis, tout aussi fans de musique et surtout, de fêtes. On enchaîne quand même ici des concerts toute la journée, le soir, des soirées avec des super DJ’s, et… open bar ! J’avoue qu’on ne rentre pas reposés mais ça vaut le coup. On déconnecte complètement.

Et puis, on est entre potes, et on rencontre pas mal de monde. Que l’on retrouve depuis à chaque édition, mais aussi durant l’année, sur d’autres concerts ou festivals. C’est une autre façon également de découvrir des artistes. J’en suivais déjà quelques-uns comme Sharko, Saule ou Soldout, mais ca m’a permis de les voir dans d’autres conditions ; sinon, j’ai découvert Talisco grâce au Fly Away par exemple. »

Pas de carré VIP

Le groupe du Bordelais Jérome Amandi a visiblement fait des émules parmi les festivaliers ; C’est le cas aussi de Catherine, originaire du Brabant wallon, qui l’a découvert elle aussi grâce au Fly Away, l’été dernier. « Ca a été une vraie claque, je ne connaissais quasiment pas ce groupe, quelle énergie, une super communication avec le public… Je suis d’ailleurs allé les revoir en concert quand ils sont revenus en Belgique. C’est l’une des choses que j’apprécie particulièrement au Fly Away : ça m’a redonné envie d’aller voir des concerts, de découvrir des artistes. Les voir ici au festival, sur la plage, à l’ombre d’un arbre, ça donne une tout autre dimension. J’ai aussi découvert Faon Faon l’an passé, le groupe Saratoga… et cet été, j’ai eu un coup de cœur pour Halehan, c’était magique. Ce qu’il y a de bien aussi, c’est qu’il n’y a pas de carré VIP, les artistes se mêlent au public, on peut discuter avec eux, c’est très sympa. »

Son amie Carole, qui vient elle aussi depuis deux ans, est du même avis. Et d’ajouter : « Ils ont réussi à créer une sorte de famille autour du Fly Away, c’est une communauté. C’est une vraie réussite. Et les liens sont entretenus durant l’année avec des concerts et des dîners à thème, suivies de soirée dansante avec dj. C’est l’occasion de revoir des gens qu’on a rencontrés durant le festival, avec tous en commun : l’amour des concerts et de la musique. »

Cinq jours d’insouciance

Cath, originaire de Bruxelles, nous avoue avoir dû faire fi d’a priori avant de venir au festival. « Je connais l’orgnaisateur, Arnaud, depuis l’adolescence, mais je dois bien dire que lorsqu’il a lancé le Flayaway, je me suis d’abord dit ‘Mais c’est quoi ce truc de bobos’ (rires). Sauf que tous les copains qui avaient eu l’occasion d’y participer étaient revenus enchantés. Dans le même temps, j’ai eu des soucis d’ordre privé et je me suis dit ‘Ok, on ne vit qu’une fois, il faut profiter de la vie’ et j’ai décidé de tenter l’expérience. Et j’adore ! (rires) Je suis une habituée des concerts et festivals, pourtant ici, je ne viens pas pour l’affiche, mais bien pour l’ambiance. Je viens pour m’amuser avec mes potes et faire la fête pendant cinq jours ; C’est pour moi une période d’insouciance totale. »

Des concerts originaux

Pervenche, bruxelloise, est, elle aussi, convaincue par le concept. « La formule Club et festival m’a tout de suite intéressée. J’ai hélas loupé la première édition, mais depuis, plus question de le louper. J’adore l’idée des concerts sur la plage. On a eu droit aussi cette année à un concert dans une piscine, avec Konoba. C’est très sympa et ça permet de découvrir des tas d’artistes. C’est au festival que j’ai découvert Konoba justement, mais aussi Balimurphy, que je suis allée revoir en salles en Belgique depuis. Et puis, il y aussi les DJ’s, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Alex Palmer. »