Le jeu favori de Marina Carrère d'Encausse

Depuis quelques semaines, encensé par le bouche-à-oreille, recommandé par tous ceux qui y ont joué, le jeu « C’est à moi que tu causes ? » séduit le tout Paris.

Ce nouveau jeu de société, composé de 501 cartes à lire est un remède contre la morosité. On rit à gorge déployée, on s’autorise à dire de douceurs et des méchancetés en toute impunité. Il n’y a rien à perdre, rien à gagner. Le principe est enfantin. Chaque joueur reçoit dix cartes, quand son tour arrive, il en pioche une et lit la phrase, absurde ou cocasse inscrite dessus. Son voisin, lui répond du tac au tac. Les répliques fusent. « Pour toi j’irai en prison, s’il le faut » dit l’un. « Vous êtes un personnage excessif ! » lui répond son partenaire. « C’est un jeu qui créé du lien, en particulier avec les gens qu’on ne connaît pas, raconte Marina Carrère d’Encausse. Un ami me l’a offert au restaurant. A peine le dessert terminé, on a commencer à jouer. Les gens de la table à côté ont voulu se joindre à nous, on ne les connaissait pas, on a rit aux larmes ! ».

Aux manettes du « Magazine de la santé » et du « Monde en face » sur France 5, Marina Carrière d’Encausse, avoue: «moi qui suis accro des jeux, mais très mauvaise perdante, j’ai adoré ces parties sans enjeu, qui créé immédiatement de la connivence et de la convivialité ». Le créateur de « C’est à moi que tu causes ? », Robert Ebguy, sociologue, écrivain, poète,…est un homme extravagant à l’image de son jeu. Humble, drôle et délicieux. « L’idée m’est venue par hasard en notant des phrases sur des bouts de papier et en les lisant à haute voix. Puis j’ai fait des prototypes sur des vraies cartes de poker. Il m’a fallu deux ans pour trouver la mécanique linguistique et aboutir à des combinaisons infinies de dialogues un peu déjantés ».

Si vous avez envie de rire, de redécouvrir vos amis sous un jour nouveau, de faciliter la communication en entreprise ou de tester vos talents de comédiens, laissez-vous tenter !

« C’est à moi que tu causes? » éditions Télémaque, 29,90 euros En vente sur Amazon, Fnac, etc… et en librairie.