Le vélo de société, le remède face à la crise du carburant

Certains ont fait le choix de se tourner vers des alternatives plus vertes que la voiture depuis longtemps, pour d’autres, la question se pose à l’heure où le prix des carburants flambe : abandonner sa voiture au profit du vélo permet-il de faire de véritables économies ?

Par la rédaction. Photos : D.R. |

Rouler à vélo coûterait six fois moins cher que de rouler en voiture. En effet, le coût du vélo en tant que tel est bien plus économique, mais ce n’est pas seulement à l’achat que vous verrez une véritable différence dans votre portefeuille :  son entretien représente environ 10 % du coût d’entretien d’une voiture. En outre, le coût de l’assurance est faible, voire parfois inexistant avec un deux roues. Et puis, plus de souci de stationnement, puisque parquer son vélo est gratuit ! 

La vidéo du jour :

Tandis que le prix du carburant est au cœur des débats, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à vouloir enfourcher leur vélo pour laisser leur voiture au garage. Certains iront même jusqu’à abandonner définitivement leur voiture quand celle-ci leur semble désuète quand les solutions pour la remplacer ne manquent pas. 
Alors bien sûr, il y a le bon vieux vélo traditionnel, qui suffit aux plus sportifs d’entre nous. Pour les autres, le vélo électrique a plus que jamais la cote. Seul hic ? Pour bénéficier d’une grande autonomie et d’un confort d’assise optimale, il faut être prêt à débourser quelques milliers d’euros. À moins d’opter pour le vélo de société ! 

Lire aussi Louer son vélo, la formule écologique et économique pour rouler en ville

Le "vélo de société", la solution ultime pour faire des économies 

Oubliez la voiture de société, c’est désormais le vélo de société qui risque de faire des émules. De plus en plus d’employeurs proposent en effet à leurs employés des vélos de société. Leur intérêt est multiple. D'abord, c'est une excellente façon d’avoir un personnel à l’heure au travail et en forme, car s'adonnant à la pratique d'une activité physique ! C'est aussi (surtout ?) un bon moyen d’atteindre facilement leurs objectifs climatiques. Et bien sûr, les coûts de ce "service" sont 100% déductibles. La fiscalité s’est d’ailleurs très vite adaptée à ce regain de popularité du vélo, en offrant aux employeurs et aux employés des avantages financiers qui ne sont pas soumis à l’avantage de toute nature, pour peu que le vélo soit utilisé pour se rendre au travail. 

Forcément, de grands noms du leasing comme Arval, DirectLease, Belfius ou KBC ont pris la balle au bond, et se sont lancés dans l’aventure aux côtés d'entreprises spécialistes du deux-roues, tels Cyclobility ou b2Bike par exemple. Ici, impossible de détailler toutes les offres disponibles. Mais on peut dire qu’il est possible de contracter un leasing sur n’importe quel type de bécane, du vélo de course au très en vogue vélo-cargo, en passant par les modèles pliables qu'on emmène partout. Comme pour les voitures, il est possible d’opter pour un contrat portant sur le vélo uniquement, ou d’y ajouter ses entretiens, les réparations (avec assistance et vélo de remplacement), les assurances RC et omnium, etc. La durée du leasing est en général de 36 mois et, là encore, comme avec les voitures, l’utilisateur a la possibilité en fin de contrat de racheter son vélo à un tarif très attractif.

Bref, si on a l'envie de renoncer à la voiture pour enfourcher le vélo, mais qu'on n'est pas prêt à investir quelques milliers d'euros dans une monture (électrique) de qualité, les solutions ne manquent pas. Nous terminerons en rappelant que malheureusement, les comportements inciviques et/ou irresponsables ne sont pas l'apanage des automobilistes. La route, ça se partage, et ce n'est pas parce qu'on fait un geste pour l'environnement qu'on est dispensé de respecter les règles qui la régissent. A bon entendeur…

Ne manquez plus aucune actualité lifestyle sur sosoir.lesoir.be et abonnez-vous dès maintenant à nos newsletters thématiques en cliquant ici.