Le week-end de Gerald Watelet

Gerald Watelet est un amateur de belles et de bonnes choses. Entre la couture, la télévision, la déco, et la cuisine, c’est un ambassadeur de l’excellence. Il y a quelques mois, il ouvrait son propre espace art et déco avec l’antiquaire Jean-François Régis... Comment se passent ses fins de semaine ?

PAR INGRID VAN LANGHENDONCK. PHOTO: Belga. |

Draps propres et bon vin 

Dès que l’hiver commence, dès qu’il fait noir, vers 17 h, j’ai comme un rituel le vendredi soir, car c’est le jour où mes draps sont changés ! Alors je me couche de bonne heure avec un plateau télé, un bon vin... et mon chien. Et me voilà dans mes draps propres et un pyjama propre, devant la télévision. C’est un luxe total et il faudrait vraiment me proposer un dîner exceptionnel pour m’en extraire. Je regarde C’est du Belge évidemment, car je trouve important de regarder le résultat des émissions, pour s’améliorer. Après cela, je me réserve quelques épisodes de la dernière saison de Peaky Blinders, qui vient de sortir, mais cela risque de me tenir éveillé jusqu’au milieu de la nuit (rires).

 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Antiquités et petits plats

Je suis debout tôt ! J’essaye d’avoir du temps pour chiner. Parfois j’ai un rendez-vous sur un chantier. Sinon, je suis à la boutique. Je me suis associé avec Jean-François Régis, qui est antiquaire et expert, il amène son expérience et sa sélection d’objets d’art et de mobilier ancien, tandis que je gère la déco, les tapis, le tissu des canapés, et ensemble, on crée des univers, des mises en scènes...

Le samedi est forcément une journée chargée, mais cela reste convivial car il faut sonner pour entrer dans la boutique. Voilà pourquoi, une fois à l’intérieur, on s’y sent comme dans une maison, c’est comme cela que je l’ai voulue.

À midi, on déjeune là, il y a une cuisine à l’entresol avec une grande table et une salle à manger. Je cuisine pour les copains de passage ou pour ceux qui sont là, simplement. C’est très vivant !
Le samedi soir, je sors ! C’est Saturday Night Fever, il y a toujours bien un dîner organisé, une sortie, une vente aux enchères ou une soirée de charité que je dois animer... Je refuse rarement ce genre de demande pour une bonne cause, même si je suis obligé de trier un peu les propositions, sinon je serais tous les jours dehors.

Salles de ventes et blues du dimanche

Ici encore, j’ai mes petites habitudes. J’essaye souvent d’aller déjeuner avec mon papa et ma maman, mais le matin, je pars faire mon petit tour habituel du côté du Sablon, rue Haute et rue Blaes. On ne sait jamais ce qu’on peut trouver. Je visite aussi les expositions des salles de ventes : que ce soit chez Horta, chez Vanderkindere ou à La Galerie Moderne. Ces visites sont importantes car je vais voir les objets qui seront mis en vente en début de semaine. Je suis connecté sur les sites des salles internationales tous les jours. C’est une habitude, mon associé et moi, nous sommes des chineurs. Et voir un objet est capital ! Ouvrir les tiroirs, vérifier les poinçons, les signatures... Il y a mille choses qu’on ne voit pas sur un catalogue. C’est seulement alors que l’on décide ou non de participer à la vente (le plus souvent par téléphone). Les salles de ventes me fascinent : il y a tout un cérémonial, une ambiance, et si on aime ce genre d’adrénaline, c’est aussi excitant qu’aller au casino.

Le dimanche soir, je rentre rarement après 19 h. Comme beaucoup de gens, je ne suis pas fan de cette soirée de la semaine, je me réfugie un peu chez moi parce que je trouve qu’il y a une espèce de mélancolie autour de ce moment. J’attends le lundi pour redémarrer.

Gerald Watelet, 885 chaussée de Waterloo,
1180 Bruxelles. T. 02 646 06 12. geraldwatelet.be

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