Le week-end de Plastic Bertrand

De retour avec l’album L’Expérience humaine, l’artiste confesse son addiction au boulot, qu’il abandonne quand même parfois, de préférence en semaine. Explications.

PAR SIGRID DESCAMPS. PHOTO : STÉPHANE DE COSTER. |

C’est un peu compliqué de vous dire ce que je fais de mes week-ends, car pour moi, c’est une notion qui n’existe pas. Je suis un fou de travail, je n’arrête jamais. Mon métier, c’est un cadeau de la vie et j’en profite tous les jours. Je ne pars pas en vacances, cela ne m’intéresse pas. Pas même en city-trip. Je pense même que je travaille encore plus les vendredis, samedis et dimanches que les autres jours de la semaine où, là, je m’arrête régulièrement pour aller jouer au golf. J’adore ça. Je joue au Château de la Tournette, à Nivelles. J’aime y aller en semaine car il y a moins de monde. Moi qui déteste la solitude, j’aime m’y retrouver seul (rires). C’est un sport démentiel, hyper technique, qui demande une concentration de dingue. Et puis, je suis dehors, je respire... Quand je suis sur le green, c’est l’un des rares moments où j’oublie la musique. Cela me procure un bonheur immense !

Balades avec Lola

En temps normal, je suis rarement à Bruxelles : il y a toujours bien un concert quelque part, souvent en France. Depuis six mois, je bouge peu, mais je ne suis pas inactif pour autant. Au contraire ! En musique, il y a toujours quelque chose à faire : un morceau à écrire, à enregistrer, une tournée à préparer – ou comme c’est le cas avec cette crise, à démonter –, les réseaux sociaux à gérer, des concerts, des interviews... En fait, quand je m’octroie des pauses, c’est parce que d’autres me rappellent que c’est le week-end (rires) : des amis, qui nous invitent à dîner ou ma chienne Lola, qui veut se dégourdir les pattes. C’est un Jack Russel à poils longs, elle est formidable, j’en suis amoureux fou. Comme elle a besoin de se dépenser, je pars faire de longues promenades avec elle. On a la chance à Bruxelles de jouir de tas d’espaces verts : les parcs, le bois de la Cambre, la forêt de Soignes. Pourtant, ce que je préfère par-dessus tout, c’est marcher en ville. Je suis hyper urbain, j’adore parcourir la ville. Bruxelles évidemment, mais aussi toutes celles par lesquelles je passe. Quand je suis en tournée, je me lève toujours tôt pour pouvoir aller déambuler dans les rues, j’aime quand elles sont encore désertes, et m’en imprégner.

 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

C’est bon de se faire des câlins! Lola adore ça!!! Prenez soin de vous! 😘 PLB

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Le souper dominical, c'est sacré

Le dimanche soir, que je sois resté à Bruxelles ou que je rentre de tournée, c’est sacré : je passe du temps avec les gens que j’aime. En temps normal, nous sommes vite douze convives, voire plus, autour de la table : ma femme, nos enfants, leurs conjoints, mais aussi des amis. Pour le moment, la table est réduite hélas. C’est très frustrant pour moi qui aime me nourrir des histoires des autres. Autant je trouve ma vie passionnante à vivre, autant je la trouve ennuyeuse à raconter. Par contre, j’adore écouter celle des autres. J’ai vraiment hâte de pouvoir revoir plus de monde, cela me manque cruellement. Pour revenir à la table, c’est moi qui cuisine. Avec le golf, la cuisine est la seule chose qui me fait oublier momentanément la musique. Si je reste ici, je vais faire les courses près de chez moi, soit dans les magasins bio soit sur nos marchés, comme ceux d’Ixelles ou d’Uccle. Mais quand c’est possible, je ramène des produits locaux de la région où j’ai joué la veille. Je suis un adepte des petits marchés et un admirateur des artisans. Je suis fasciné par le travail de ces passionnés qui font pousser leurs légumes, qui font leur pain, leur saucisson, leur fromage... Je trouve d’ailleurs qu’une bonne andouillette, c’est une œuvre d’art ! (Rires)

L’Expérience humaine (Pias).

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