La Crocs à talons
Parce que déjà dans sa version plate elle fait mal aux yeux. Parce que cette chaussure est une insulte à l'élégance, mais que si, en prime elle perd son seul et unique avantage à savoir son confort absolu, alors elle ne sert définitivement plus à rien. Cela fait plusieurs années que Balenciaga essaye de nous convaincre, mais fort heureusement, on ne voit pas le grand public accrocher en masse, et la vilaine sandale à trous reste cantonnée aux travaux de jardinage.
La taille ultra-basse
Parce qu'à moins d'avoir une vingtaine d'années et/ou une discipline sportive digne de Jennifer Lopez, personne n'aime exposer son ventre. Parce que cela semble idiot, mais il fait vraiment froid, quand on se balade avec le bas du dos et du ventre à découvert. Même les adolescentes qui arborent le crop top avec bonheur l'ont compris, elles ont adopté le top court parce qu'il se marie avec un jean taille haute et ne laisse paraître qu'une fine bande de peau.
L'overdose de logo
Trop de logo tue le logo. Si les images des campagnes de pub de certaines grandes marques jouent à fond le total look brandé, il vous faudra filer en Chine ou au Japon pour trouver des modeuses susceptibles de suivre le mouvement. Le logo peut amener du chien en touche discrète sur une tenue sobre, mais quand on en abuse, il vous donne un petit air de panneau publicitaire... On évite, on trie, on optimise donc le logo ...
Le costume pattes d’éph.
On a mis trop de temps à s’en débarrasser ! Certains créateurs italiens et en particulier Gucci ont osé nous le proposer à nouveau, mais on a beau essayer de s’y faire, il nous file des réminiscences de Pierre Richard ou de Joe Dassin. Non, définitivement, on n’est pas encore prêts pour le retour du costume pour homme à pattes d’éléphants.
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La coupe Mulet
Une des plus grandes erreurs capillaires de tous les temps tente de faire son comeback, mais il semble bien que le grand public résiste encore et toujours à l’envahisseur. Cette coupe asymétrique et déstructurée qui a fait un bref coup d’éclat au tournant des années 90 ne semble ressurgir que pour illustrer une tendance au moche assumé chez certains créateurs, mais elle est à ne surtout pas prendre au pied de la lettre…
Le training bariolé
Autre héritage des années 90, le jogging et son sweat assorti dans un improbable camaïeu de couleur pop a fait une apparition dans la collection automne-hiver de Dolce&Gabbana. Si on aime une touche de fluo et qu’on aime le look sportswear, cette association criarde ne devrait pourtant pas descendre en rue… « Trop d’informations », nous dirait Cristina Crodula.
La doudoune trop grande
Toutes les rédactrices mode ont hurlé au génie, et après Balenciaga (encore eux), la griffe italienne Miu Miu s’est aussi lancé dans la doudoune XXXXXXL … Les manteaux ultra-épaulés, doudounes gonflées à l’hélium, parkas démesurées… Si on aime une pointe d’oversized, on perd le fil quand ça devient too much. Sur le catwalk c’est spectaculaire, mais dans la vraie vie, c’est juste ridicule.
La culotte qui dépasse du pantalon
On se souvient avec horreur de ces jeans d’adolescents portés parfois sous les fesses, laissant apparaître des caleçons douteux. On se souvient avoir eu envie de leur réajuster le pantalon en rue en passant derrière eux. Alors le coup de l’élastique brandé D&G bicolore qui remonte sur la taille, par-dessus la ceinture du pantalon, en fait on n’accroche pas.
Le crop-top pour homme
Si la mode revisite régulièrement les codes de nos silhouettes, passant du court au long et dénudant parfois ce qu’elle couvre deux saisons plus tard, parfois l’exercice fait chou blanc. Fendi à Milan a tenté le petit, tout petit, trench pour homme laissant apparaître les jolis abdominaux d’un mannequin pro, mais on parierait bien notre salaire du mois que l’oncle André ne va jamais se lancer dans l’aventure…
La claquette chaussette
On l’a vue et revue depuis plusieurs saisons et elle ne semble pas disparaître des catalogues de marques, qui y ont identifié le filon idéal pour les adolescents et autres fashion-victimes (comme ici chez Lacoste). Pourtant, en rue, elle ne s’impose pas. On la porte parfois en vacances et on soupçonne même certains d'entre vous de l’avoir adoptée dans l’intimité, mais la claquette chaussette reste marginale, et ce n’est pas plus mal …
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