Les tatouages, la nouvelle dépense des ménages

Comme chaque année, le panier de la ménagère est mis à jour afin de nous aider à mesurer l’évolution du cout de la vie en Belgique. 9 nouveaux produits ont fait leur apparition cette année, à commencer par le tatouage.

Par Anissa Hezzaz. Photos : Pixabay. |

Pour calculer le panier de la ménagère, de nombreux indices sont pris en considération, tels que le loyer, le chauffage ou encore les coûts des études. Pour 2019, 9 nouveaux indices ont été pris en compte en plus des 671 témoins déjà établi : y a le loyer d’une chambre étudiant, les livres de cuisine, le tarif horaire d’un couvreur, le remplacement d’une serrure de porte, les compressions thermiques, les voitures seconde main, les consultations chez un diététicien ou encore les tatouages. Et c'est justement ce dernier qui a surtout fait parler de lui.  

Pourquoi les tatouages ?

Ce qui se retrouve dans ce panier n'est pas toujours une question d'utilité, mais les tatouages sont aujourd'hui de plus en plus "consommés". D'ailleurs en Belgique, près de 500.000 tatouages sont réalisés chaque année et il y aurait environ 1.000 établissements où se faire tatouer dans notre pays. Une tendance qui ne concernent peut-être pas la majorité de la population mais qui représente une moyenne représentative de l’ensemble des ménages belges. "Ce n'est donc pas toujours le reflet exact de la population" détaille Henri Bogaert, professeur d'économie à l’Université de Namur pour la RTBF. Autant d’indices qui permettent de calculer l’évolution générale du pouvoir d’achat et du niveau de vie puisque c’est aussi en fonction de cela que les salaires sont indexés.  

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