Les “wollekes”, l’alternative écologique aux chaufferettes dans les restaurants

Alors que l’hiver pointe doucement le bout de son nez, une question persiste : comment allons-nous pouvoir encore sortir aux restaurants sans être congelé quand la loi climat interdit aux restaurateurs d’utiliser des chaufferettes en terrasse en pleine  crise environnementale ? La réponse tient en un mot : « les wollekes » !

Par Anissa Hezzaz Photo by Anna Urlapova on pexels. |

Certains ont déjà pensé à tout pour être au summum du style même quand les températures frôleront zéro cet hiver, à commencer par adopter la technique de l’oignon qui consiste à superposer plusieurs couches de vêtements pour rester au chaud. Mais d’autres envisagent plutôt de rester au chaud et d’hiberner durant les quatre prochains mois afin d’éviter de ressembler à un bonhomme Michelin dès qu’ils voudront profiter d’une soirée à l’extérieur. Car avant, la question ne se posait pas : on enfilait rapidement une simple veste et les nombreuses chaufferettes installées sur les terrasses de nos cafés, bars, restaurants et brasseries préférées se chargeaient du reste en réchauffant rapidement l’atmosphère. Sauf que dans un contexte où notre société traverse une véritable urgence climatique, braseros et radiateurs en tout genre sont vus comme une aberration écologique. Et quand la crise énergétique s’en mêle, faisant exploser les factures de gaz et d’électricité, c’est le secteur de l’horeca en entier et les villes qui tentent de trouver des alternatives. 

Comment rester au chaud sans perdre d'énergie ?

Plus jamais sans ton "wolleke" !

À Bruxelles, un accessoire d’un nouveau genre va donc s’inviter sur les terrasses de nombreux restaurants et cafés : le "wolleke". Tiré du mot flamand « wolle », il signifie laine en français. Il s’apparente à une couverture en laine donc, que l’on peut facilement replier pour qu’elle soit renfermée dans un sac. Pour mettre au point cet accessoire hybride, la ville de Bruxelles a fait appel aux étudiants de la Cambre. Pour les confectionner, les étudiants ont utilisé des tissus recyclés provenant d’opérateurs d’économie circulaires comme les Petits Riens, mais aussi de la Stib qui de son côté a fourni des pulls polaires.  Les sacs dans lesquels sont glissées les couvertures sont réalisés à partir d’anciens habits de travail de la ville de Bruxelles. Tout est assemblé et cousu au sein de l’entreprise de travail de l’Ouvroir.

Si pour l’heure, ces wollekes ne sont qu’au stade de projet pilote – ils seront disponibles dans un premier temps uniquement dans une trentaine d’établissements de la capitale -  la démarche à la fois écologique et durable semble convaincre et si ces wollekes savent en plus nous tenir bien au chaud, il se pourrait  bien qu’ils deviennent les nouveaux accessoires indispensables à notre hiver ! 

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