Nous vous en parlions déjà il y a quelques mois : face à la crise énergétique, le secteur de l’Horeca est mis à mal. Le covid étant passé par là, trouver du personnel était déjà une énorme source d’inquiétude pour les restaurateurs, mais désormais, face un pouvoir d’achat qui ne cesse de diminuer, un autre problème majeur a fait son apparition : le manque de clientèle au restaurant. En effet, à l’heure où la sobriété énergétique est au cœur de toutes les préoccupations chaque euro économisé compte et forcément, même les plus grands amateurs de restaurants ont dû se résoudre à s’y rendre moins souvent.
Et pour une recette de pâtes économique digne d'un restaurant :
S'abonner pour aller au resto
Pour le monde de l’Horeca, c’est un véritable manque à gagner, alors pour sortir la tête de l’eau, certains ont trouvé une solution : créer des abonnements à leur restaurant, un peu comme on souscrirait à un abonnement Netflix. Concrètement, le restaurant propose un nombre de repas fixe par mois pour un montant mensuel toujours identique. Aux Etats-Unis, MeatPal est considéré comme le Netflix du déjeuner. Ici, les abonnés souscrivent à un abonnement mensuel leur permettant de réserver des lunchs à emporter à des prix avantageux. Autre exemple ? La chaîne de fast-food Taco Bell a par exemple quant à elle proposé une offre d’abonnement qui permettait de commander un taco par jour pendant 30 jours pour 10 dollars.
Plus près de chez nous
En France, la tendance fait son bout de chemin aussi. La chaîne de restaurants italien Del Arte, qui comptabilise 200 établissements répartis aussi bien en région parisienne qu’en région, a récemment mis en place ce système dans une dizaine de ses restaurants. Ici, le client paie 35 euros par mois et peut venir manger tous les jours au choix une pizza ou un plat de pâtes parmi les 7 recettes proposées au menu. Il faudra en revanche payer vos boissons ou toute autre consommation en plus. Un prix très attractif certes, mais est-ce vraiment envisageable chez nous aussi ? Pour Antoine Mariscal, chef de la Taverne du Passage à Bruxelles, cette solution serait surtout rassurante pour le restaurateur qui pourrait alors mieux anticiper ses stocks : « Le plus difficile dans notre métier est de ne pas savoir de quoi sera fait demain. Si on sait en amont qu’on va vendre, imaginons, 100 menus ce mois-là, on a déjà une vision plus claire de la clientèle qui nous attend ». Pour lui, ce type de formule pourrait marcher en Belgique aussi, d’autant plus suite à la pandémie, car les gens se sont rendu compte que le restaurant leur manquait. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, pour l’heure, nous n’y sommes pas encore..
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