Nos bons plans pour une escapade à Florence

Berceau de la Renaissance et de la langue italienne, Florence séduit chaque année des millions d’amateurs d’art et de dolce vita. Notre guide pour savourer la cité comme il se doit.

 

par Sigrid Descamps Photo Lorenzeo Valloriani |

Pourquoi Florence ?

On a envie de vous dire « pour tout », tant la ville regorge de merveilles. Certains sites sont toutefois à voir une fois dans sa vie, à commencer par la Galerie des Offices, qui s’admire du sol au plafond, offrant au regard des centaines de chefs-d’œuvre de maîtres italiens et étrangers. Prévoyez au moins trois heures de visite, dont une rien que pour s’extasier devant les peintures de Sandro Botticelli ! (uffizi.it)
Carte postale de la ville, le Duomo, sur la Piazza du même nom, renferme de nombreuses œuvres que l’on peut admirer gratuitement (mais il faut réserver). Si on conseille de grimper dans l’un des dômes (à 82 ou 115 m, payant) pour s’offrir une vue panoramique sur la ville, on peut aussi se contenter d’admirer la façade et sa myriade de détails.


Le Palazzo Vecchio, sur la Piazza della Signoria, abrite des bureaux… et un musée. On y pénètre pour admirer la salle des Cinq Cents, décorée de fresques de Vasari,  la chapelle d’Eleonore et la jolie cour ombragée.  
Annexée à la basilique San Lorenzo, la fastueuse Chapelle des Medicis abrite les sarcophages et dépouilles de six grands ducs de Florence. L’immense salle centrale octogonale, richement ornée, haute d’une soixantaine de mètres, donne le tournis. (Piazza di Madonna degli Aldobrandini, 6 , bargellomusei.beniculturali.it)
Les amateurs d’édifices religieux en auront plein les pupilles. Parmi les bâtiments incontournables, on pointera Santa Maria Novella, mais aussi Santa Croce, qui abrite les dépouilles de Florentins célèbres tels que Machiavel, Michel-Ange, Vasari ou Galileo Galile.

En plein air, ne manquez pas la Piazza della Signoria, où se dressent plusieurs statues dont la Fontaine de Neptune, et, réunies sous la Loggia des Lanzi, des copies de pièces remarquables, dont l’Enlèvement des Sabine ou Persée tenant la tête de la Méduse. Une traversée du Ponte Vecchio s’impose, mais il est en réalité plus intéressant à regarder des ponts voisins. Enfin, havre de paix et de beauté, le jardin Boboli, adjacent au Palais Pitti (autre incontournable), est à parcourir.

Où voir le David de Michel-Ange ?

L’original, haut de 5 mètres, rayonne au cœur dans la Galleria del’Academia, qui abrite de nombreuses statues et peintures remarquables ainsi que le musée des instruments de musique (si vous n’avez jamais vu un Stradivarius de près, c’est l’occasion !). A l’air libre, deux copies brillent, l’une sur la Piazza Della Signora, l’autre, sur les hauteurs de la ville, sur la Piazzale Michelangelo…

Les plus beaux couchers de soleil

On les observe depuis la Piazzale Micheleangelo justement ! En haute saison, (jusqu’aux dernières minutes qui précédent le coucher du grand astre, les touristes se précipitent par centaines sur cette place, pour profiter de la vue. Tant qu’à muscler ses mollets pour monter jusque-là, on en profite pour jeter un œil aux églises San Salvatore al Monte et San Miniato al Monte. Pas envie de grimper ? Prenez la pose sur un pont, évitez le Ponte Vecchio, bondé, pour lui préférer ceux de Santa Trinita, Alla Carria ou Vespucci, et regarder le soleil tomber dans l’Arno. Magie garantie !

La dolce Vita

Où manger, où boire un verre ? L’offre est pléthorique, le plus difficile, c’est de choisir ! Comme on est bonnes pâtes, on vous partage quelques adresses testées et approuvées. Pour un verre en mode chill, direction le Move On, espace hybride avec café-resto au rez-de-chaussée, disquaire aux étages. Tout sur place rappelle la (bonne) musique, qui passe en boucle pendant qu’on sirote un Negroni. (Piazza san Giovanni, 1/R).

Les amateurs de mozarella sous toutes ses formes (même en dessert) se lècheront les babines chez Obicà, Mozarella Bar. Aménagé dans une ancienne banque, le lieu est aussi beau que les assiettes sont bonnes ; avec en prime, une sélection pointue de vins et des cocktails parfaitement dosés. Pensez à réserver ! (Via de' Tornabuoni, 16) Pour un lunch aéré, on s’attable hors du centre dans le bistro de Santa Rosa, esprit guinguette (l’Arno est à deux pas), assiettes et boissons bio bobos. On y a goûté l’un des meilleurs poulpes de notre vie ! (Lungarno di Santa Rosa, santarosabistrot.com) Non loin de là, sur la rive de l’Arno, on s’affilie au cercle de Rondinella del Torrino : un lieu hors du temps, où l’on s’installe sur un transat ou autour d’une table en plastique. Sans chichis, mais 100 % florentin ; d’ailleurs, ici, on ne parle que l’italien ! Pour entrer, il faut devenir membre, ça coûte 2 € et c’est valable jusqu’à la fin de l’an. (Lungarno Soderini 2)


Et pour le dessert ? On trouve des glaciers à presque tous les coins de rue. Notre favori ? La gelateria La Carria, à côté du pont du même nom. Les portions sont généreuses, les goûts  à se damner (la pistache, mamma mia !). Vous n’aimez pas la glace (c’est possible, ça ?), laissez-vous tenter par les gâteaux de Ditta Artigianale & Hario Café, installé dans un ancien monastère, qui propose des cafés et des gourmandises… d’enfer ! (Via Giosuè Carducci, 2/4)

Un bon plan pour se loger ?

Comme dans toutes les grandes villes d'italie, on trouve différents types de logements à tous les budgets. Un conseil ? Optez pour un petit hôtel ou appartement hors du centre. Les quartiers autour de Santa Maria Novella, situés de 10 à 20 minutes à pied du centre, vous permettent d’échapper au brouhaha, et côté pratique, sont facilement accessibles en voiture et en transports en commun.

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