Pour limiter le sucre, dormez plus

Comment réduire ses apports en sucres ? Ajouter du temps de sommeil à son compteur est l'habitude la plus saine à adopter pour limiter les fringales, confirme une nouvelle étude de chercheurs du King's College London publiée ce mercredi 10 janvier. Ainsi, 90 minutes supplémentaires réduiraient de 10 grammes l'apport en sucres ajoutés.

Par AFP. Photo : © Eva-Katalin / Istock.com |

En ce début d'année, cette nouvelle étude menée par des chercheurs du King's College London en Grande-Bretagne rappelle que dormir davantage peut aider à avoir une alimentation équilibrée en limitant l'attrait pour les aliments gras et sucrés.

En dessous des 7 heures par nuit recommandées pour les adultes, nous nous exposons à plus de déprime, de stress, d'anxiété, de fatigue, de problèmes cardio-vasculaires, de blessures et des comportements alimentaires malsains comme l'ont montré des études précédentes.

Sur ce dernier volet, l'étude a regardé précisément les effets de nuits plus longues sur l'apport nutritionnel d'un panel de 21 participants.

Les résultats montrent dans le détail que dormir une heure trente de plus entraîne une réduction de 10 grammes de l'apport de sucres par rapport aux niveaux de référence. Cette quantité concerne les sucres ajoutés par les fabricants ou en cuisinant à la maison ainsi que la consommation de miel, sirops et jus de fruits.

Les chercheurs ont également remarqué une réduction de la consommation totale de glucides chez les dormeurs.

Un moyen de changer facilement ses habitudes

Pendant les sept jours qui ont suivi l'expérience, 86% des participants ayant reçu des conseils sur le sommeil  (éviter la caféine avant de se coucher, établir une routine relaxante, ne pas aller au lit affamé ou trop lourd, etc.) ont passé plus de temps au lit et dormi de 52 minutes à près de 90 minutes en plus.

Trois participants ont atteint une moyenne hebdomadaire de sept à neuf heures recommandées.

Les auteurs de l'étude voient dans cette approche personnalisée un moyen de changer facilement les habitudes chez les adultes en bonne santé et de lutter contre le manque de sommeil généralisé, considéré comme un problème de santé publique. 

Le seul bémol avancé par l'étude concerne la qualité de ce sommeil prolongé. "Une période d'adaptation à toute nouvelle routine peut être nécessaire", suggèrent les chercheurs.

A plus long terme, les spécialistes envisagent de mener des études sur l'allongement du sommeil plus approfondies et à plus long terme chez des personnes à risque d'obésité ou de maladie cardio-vasculaire.

Ces travaux sont publiés dans l'American Journal of Clinical Nutrition.

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