Que faites-vous ce week-end Carlo De Pascale ?

Notre chroniqueur resto passe, comme on pourrait s’y attendre, une fin de semaine marquée par le boulot, les amis, des moments avec ses filles et quelques bonnes tables.

PAR INGRID VAN LANGHENDONCK. PHOTO ALEXANDRE BIBAUT ET FREDERIC RAEVENS. |

Grande tablée

Le week-end commence souvent le vendredi soir et cette semaine, je suis aux anges car nous allons manger au 203, un restaurant à Saint- Gilles que nous avions chroniqué avec Florence il y a deux ans et qui est resté un vrai coup de cœur.

Il est assez difficile d’y avoir une table, c’est souvent plein, donc on réserve parfois la grande table à l’entrée des semaines à l’avance et en fonction des circonstances et des disponibilités de nos amis, on construit une grande tablée au fil des jours. Cet endroit offre, à mes yeux, un service aux petits oignons et un rapport qualité/prix imbattable.

Radio gourmande

Je suis levé très tôt le samedi, aux alentours de 6 h, et j’écris ma chronique pour Bientôt à Table, que j’anime avec Sophie Moens sur La Première. Je n’ai pas vraiment d’autre moment pour l’écrire. Je suis en studio dès 10 h 30 pour une heure d’émission sur la gastronomie.

Cette semaine, on va parler des chefs qui ont un potager ; Pascal Devalkeneer (Le Chalet de la Forêt, Amen, ndlr) est invité et l’émission promet d’être intéressante. Je sors de là vers midi, je mange rarement après quand je suis seul, mais là, je sais que Myriam, ma compagne, voulait aller chez God Save the Cream, rue de Stassart, un restaurant qui propose des menus frais, locaux et en mode slow food.

Yoga tête en bas

À 17h, je serai à mon cours de Restorative Yoga chez Lou de Vitry, c’est un yoga particulier basé sur le recentrage, c’est hyper relaxant. Je m’y suis mis il y a un an, et mon plus grand plaisir est de me pendre dans les cordes la tête en bas, ça me fait un bien fou.

Souvent le samedi soir, avec Myriam, on reçoit, la cuisine est évidemment notre passion commune, donc c’est toute une journée de préparatifs, on court les marchés bios et, pour la viande, je vais souvent dans cette boucherie d’Etterbeek, près de la rue du Noyer, Wesley pour la qualité de leur viande... Mais, pour une fois, je suis content de me laisser faire: nous sommes invités chez des amis (rires).

Minigolf et menu végan

Le dimanche, je passe souvent du temps avec ma fille cadette. Elle a 13 ans. Je l’emmène à la Foire à Flagey, faire du tir aux pipes (elle a passé l’âge de la pêche aux canards). Sinon, on adore le minigolf, avec une préférence pour celui du stade Fallon.

Parfois, on se prévoit une randonnée dans le Brabant wallon. Il nous arrive de marcher plus de 25 kilomètres dans des coins comme Villers-la-Ville, c’est une de mes nouvellesmarottesetlaraisonpourlaquellej’airéussiàéliminerpas mal de kilos ces derniers mois.

Le dimanche soir, j’ai pour habitude de préparer des chroniques. Par exemple, celle que je délivre dans le 6/8 sur la RTBF le mardi matin doit déjà être rédigée le dimanche. Mais quand c’est en boîte, au moins une fois par mois, je mange avec mes deux grandes filles.

Trouver des adresses n’est pas toujours aisé car elles sont véganes toutes les deux, c’est parfois un casse-tête, mais je pense que notre top 3 d’adresses véganes sympas et pas chères serait : le Fanny Thai près de la Bourse, les dim sum de chez Yi Chan, ou, plus récemment, chez Liu Lin, un végétalien qui a ouvert rue Haute, et que Florence et moi vous avons présenté la semaine passée.

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