Boulot, boulot, boulot
Mes semaines sont rythmées par le travail ! J’ai la chance de vivre de mes passions et de voyager beaucoup pour donner des spectacles, mais aussi pour participer à des soirées événementielles, à des dîners, des conférences-spectacles, ou encore pour donner des formations sur le pouvoir des mots, la gestion du stress, les techniques d’influence... Ce week-end est par contre assez calme (rires). Cela tombe bien : je vais en profiter pour travailler sur la sortie de mon dernier livre, L’émotion magique, un conte philosophique à l’intention des lecteurs... de 8 à 88 ans. Je participerai à une séance de dédicaces le week-end prochain.
Alchimie et ésotérisme
Je vais en profiter aussi pour lire. Je n’ai plus de télévision depuis une quinzaine d’années, c’est un choix. Je préfère — de loin — m’adonner aux joies de la lecture. Je suis tout le temps plongé dans plusieurs ouvrages simultanément. Là (il le sort de son sac), je lis La Trame de Patrick Burensteinas, un ancien ingénieur devenu alchimiste, il est passionnant. Je vous conseille aussi de lire son précédent livre, La Langue des oiseaux, ou encore de consacrer deux heures à écouter sa conférence sur le Web : Naissance et renaissance. Sa connaissance de l’ésotérisme est incroyable et il en parle avec chaleur et simplicité. Sinon, je lis aussi Les Clés de la manipulation de Viktor Vincent et des tas de livres sur la magie. Plutôt des ouvrages liés à mon métier, à la psychologie, aux sciences, peu de romans sauf si on me les conseille vivement. J’ai eu comme cela un coup de cœur pour Grégoire Delacourt et son Danser au bord de l’abîme.
Karaté kid
Six jours par semaine, samedi inclus, je pratique les arts martiaux : du karaté Shito-Ruy principalement, mais je donne aussi des formations de Mastro Defence System et de Ladyfense, des cours de self-défense adaptés et réservés aux femmes. Je m’adonne aux arts martiaux au minimum 45 minutes à une heure et demie par jour. C’est une réelle nécessité pour moi. Je crois que si je m’arrête, c’est le début de la fin...
Lorsque j’étais bébé, on m’a diagnostiqué une arthrite rhumatisante ; la médecine traditionnelle m’avait condamné. Si je n’avais pas trouvé la voie du karaté, et rencontré mon vieux maître de 92 ans qui pratiquait quatre heures par jour, je serais sans doute aujourd’hui décrépi dans une chaise roulante. La société induit que quand on vieillit ou que l’on est malade, on doit forcément perdre la mémoire, dépérir physiquement. Je suis la preuve vivante du contraire et de la force de la neuro-élasticité (rires).
Jour de repos
Le dimanche, j’essaie de ne pas travailler. J’adore aller chiner sur les brocantes, mais pour le moment, elles se font plutôt en salles et je préfère quand elles prennent place à l’extérieur. C’est aussi un but de promenade.
Sinon, le dimanche est surtout dédié à la famille. Je vais promener avec ma fille. On habite à Braine-le-Château, où il y a plein de sentiers de promenades à travers les bois et la campagne... Et puis, on va souvent manger chez mes parents... C’est là que l’on mange le mieux ! Maman m’accueille toujours par un grand Mais, je n’ai rien pour toi ! et dix minutes plus tard, on se retrouve autour d’une table remplie de gambas et autres spécialités espagnoles.
Il faudrait d’ailleurs que j’apprenne à cuisiner ; la nutrition est mon prochain objectif ! Je trouve important de travailler sur l’énergie que le corps emmagasine. Je sais quand même préparer des œufs et des pâtes, je vous rassure. En attendant, le soir — si je ne suis pas chez ma maman —, je me fais livrer ou je vais au restaurant. J’ai mes habitudes : j’aime bien aller Chez Fleur, spécialiste de la cuisine thaïlandaise et vietnamienne à Ixelles, ou au Cœur bleu, à Beersel, un petit restaurant grec sympathique, où Lara Fabian avait aussi ses habitudes quand elle habitait à Linkebeek.