Que faites-vous ce week-end Florence Mendez?

La pétillante humoriste déteste les fins de semaine, qu’elle trouve déprimantes. Ce qui ne l’empêche pas de bien les remplir, entre travail et loisirs.

PAR SIGRID DESCAMPS. PHOTO : DENIS LOMME ET D.R. |

Faire rire pour redonner le sourire

Vendredi soir, je joue mon one-woman-show Délicate au CaliClub, à Drogenbos. C’est le même spectacle que d’habitude, sauf que tous les bénéfices sont destinés au traitement de Livio, le fils d’un couple d’amis, qui est atteint d’un lymphome. C’est une soirée qui compte beaucoup pour moi. Elle risque d’être riche en émotions et je pense que j’aurai bien besoin d’une bonne partie du samedi matin pour récupérer.

Trains et dragons

Une fois que les batteries seront rechargées, direction la forêt de Soignes pour une balade avec mon fils et... notre bébé chien. Il n’a que trois mois, c’est un croisement entre un berger blanc et un berger malinois. Moi qui suis de nature casanière, depuis que cette boule de poils est entrée dans ma vie, je suis obligée de prendre l’air ! (rires) La durée de la promenade dépendra de la météo. S’il fait beau, elle sera longue. Dans le cas contraire, elle sera écourtée et j’emmènerai mon fils au cinéma. On ira voir Dragons 3. En fait, c’est surtout moi qui ai envie de le voir, j’adore cette saga (rires)

En fin d’après-midi, je bosserai sur ma chronique pour laquelle je teste des choses insolites, ou pas, comme arrêter de fumer, donner son sang ou le lancer de haches.

Le soir, nous irons au restaurant. J’ai découvert récemment le Train Bistro à Schaerbeek. Une nouvelle adresse très sympa, avec une formule buffet. Leur décoration est entièrement dédiée à l’univers du train, mon fiston va adorer !

Pain perdu et littérature

Je suis nulle en cuisine, vraiment : je rate tout ce que je tente de préparer et ce n’est pas faute d’essayer ! Malgré cela, je m’obstine tous les dimanches à faire du pain perdu. C’est le seul plat que je réussis... Même s’il m’arrive encore de le rater. Dans ces cas-là, ça provoque une séquence de fou rire avec mon fils. Rien qu’à son regard, je sais si je me suis plantée !

Après ce grand moment culinaire, on passe aux devoirs de la semaine. D’abord, ceux du gamin, puis les miens : je suis en train de rédiger mon premier roman. L’histoire d’une jeune femme qui veut devenir comédienne et qui est amenée à devoir incarner Ophélie dans Hamlet. Un personnage qui la dépasse car elle trouve idiot de se noyer à cause d’un homme. Son professeur décide alors de la casser psychologiquement pour qu’elle devienne une parfaite Ophélie... C’est une grosse comédie comme vous l’avez compris (rires)

Pour l’occasion, je lis beaucoup : les livres de mes amis – Sébastien Ministru, Myriam Leroy, Jérôme Colin... Ils en tous sorti un l’an passé ! –, je me replonge dans Harry Potter, dont j’aime les mécanismes d’écriture, et évidemment dans Shakespeare. Je dois d’ailleurs réserver mes places pour aller voir Hamlet à Wolubilis, en mars, avec Thomas Mustin dans le rôle principal. Pas question de louper ça, je suis secrètement amoureuse de Thomas... Vous pouvez l’écrire, je lui ai déjà déclaré ma flamme (rires) !

Facebook : florencemendezhumoriste

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