Que faites-vous ce week-end Nawell Madani ?

Infatigable, l’humoriste belge alterne spectacles, avant-premières, journées promo… Et écriture de son second film. Et pour cela, direction Marseille.

Par Sigrid Descamps. Photos : Franck Glenisson, Pixabay. |

Boulot, boulot, boulot

Je ne connais pas la notion de week-end, je travaille tout le temps et je consacre aussi beaucoup de temps aux autres. Je n’ai pas encore le privilège de me reposer. mais j’y aspire, pour moi et mon entourage. J’ai des tas d’engagements à remplir, à la fois privés – je monte notamment une association pour les enfants trisomiques avec ma sœur – et professionnels. Quand on a beaucoup galéré comme moi, on a parfois du mal à dire non… Et là, je vais aller jusqu’au bout de tout ce que j’ai accepté. Mais je ne m’en plains pas, je suis une passionnée et je me lève chaque matin heureuse. En fait, quand je ne bosse pas, je m’ennuie !

Ces derniers temps, je suis souvent sur la route pour la promo de mon premier film, C’est tout pour moi (dans les salles chez nous le 29^novembre, ndlr). Dimanche dernier par exemple, j’étais à Bruxelles. Mais ce week-end, je planche sur l’écriture de mon deuxième film. Je retrouve les scénaristes, qui ont bossé avec moi sur le premier. Je ne bosse jamais seule. Sur le tournage par exemple, je m’appuyais sur quelqu’un pour vérifier les prises dans lesquelles je jouais. C’est nécessaire de savoir bien s’entourer. Surtout pour moi qui suis autodidacte. Et puis, il existe tellement de gens talentueux qui vont m’aider à embellir mon travail !

Marseille

Dès samedi, je retrouve mes coscénaristes. On a déjà fait quelques séances de lecture, mais là on va faire le point… L’idée est de tourner le film en 2018. Je dois donc être prête dans les deux, trois mois qui viennent, pour pouvoir finaliser le montage financier. Nous avons déjà pas mal bossé à Marrakech. Cette fois, nous nous retrouvons tous à Marseille. C’est la ville de mon metteur en scène, Ali Bougheraba. J’aime bien m’isoler là-bas chaque fois que je dois me roder. Il y a pire destination. Là, le programme, ce sera lecture sous le soleil, puis on ira passer une heure ou deux sur la plage avant de se remettre au boulot. Ensuite, on finira la journée à l’Antidote, un café-théâtre, qui propose notamment du stand-up. On peut y manger des burgers maison et rencontrer d’autres artistes. C’est très sympa !

Retour (bref) à la maison

Dimanche soir, retour à Paris. Mais mardi, je suis de nouveau sur la route : je reviens en Belgique. Le film sera présenté au festival du film francophone de Namur (le mardi 3 octobre, ndlr). Mais je n’y pense pas encore. Je ne prépare pas ce genre de rendez-vous, je préfère jouer la spontanéité. Les gens viennent pour rencontrer quelqu’un, pas pour voir un show !