Que faites-vous ce week-end Nicolas Colsaerts ?

Il est à ce jour le seul golfeur belge à avoir remporté la Ryder Cup. Le joueur bruxellois qui passe plus de trente semaines par an sur le circuit professionnel profitera de ce week-end sans ses clubs pour skier en famille.

PAR BORIS RODESCH. PHOTO D.R. |

La montagne à côté de chez soi

Je suis en vacances pour cinq semaines. Je vais passer du temps avec ma femme Rachel et notre fils Jackson, qui vient de fêter son premier anniversaire. On va commencer par quatre jours à Zermatt, en Suisse. Depuis que nous vivons à Monaco, j’essaie de skier le plus souvent possible. Les premières stations ne sont qu’à une heure et demie de voiture. Il m’arrive parfois de partir seul une demi-journée à Isola 2000 ou à Limone Piemonte. J’adore la montagne, cette sensation de liberté et d’espace...

Il faut dire que je suis entouré de verdure et d’arbres toute l’année. Je skie depuis mon plus jeune âge et je n’ai jamais pris le temps d’apprendre snowboard : ces semaines à la montagne sont trop précieuses pour les passer sur mes fesses mes poignets, et risquer en plus de me blesser.

French Friday à Zermatt

Nous sommes tombés sous le charme de Zermatt pour plusieurs raisons. La première étant l’absence de voiture. Nous arriverons vendredi au patelin de Täsch, avec son magnifique parking couvert où il y a des chariots à disposition pour charger les valises. Tout est parfaitement organisé. Nous emprunterons la galerie pico bello jusqu’à la gare pour prendre un train et arriver quinze minutes plus tard dans le village en face du Cervin.

Zermatt, sa situation, son cours d’eau, c’est vraiment une station exceptionnelle ! Nous avons opté pour l’hôtel Cervo, un “ski in/ski out”. Terminer sa journée de ski et enfiler ses baskets directement, c’est un must.

Pour l’anecdote, Rachel qui est australienne, essaiera de m’imposer son French Friday pour l’aider à progresser en français. Dommage que son niveau ne soit pas encore suffisant pour lui montrer le classique des sports d’hiver, Les Bronzés font du ski. Si nous avons du mal à parler français ensemble, mais je ne lâche rien avec mon fils.

Une croute en altitude 

Le samedi matin, après un réveil au clairon à 6 h 30 — un classique pour Jackson ! —, nous le déposerons à la crèche et nous rejoindrons les pistes. On va la jouer tranquille, nous ne sommes pas là pour enchaîner les journées de ski intenses et je ne suis pas du genre à attaquer la corniche et les couloirs.

À midi, nous profiterons de la terrasse en altitude Chez Vrony pour déguster une planche de “suisseries” et une croute bien épaisse. Histoire que ça tombe et que la gravité fasse le reste du boulot (rires). Le tout évidemment accompagné de quelques verres de vin chaud, il faut bien faire tourner l’économie locale.

Nous descendrons ensuite à la station récupérer Jackson et faire une balade qui se terminera sans doute autour d’une crêpe au Nutella. On n’est pas du genre à se la coller en soirée. On ira juste manger italien ou gastronomique à l’hôtel The Omnia. Son architecture, avec cet ascenseur taillé dans la roche, est dingue. De retour à l’hôtel, nous regarderons un documentaire sur un serial killer ou un thriller : Rachel est fan.

Pause au Paradies

Notre dimanche sera similaire au samedi. Nous ferons cette fois une pause au Paradies ou chez Adler Hitta, deux restaurants avec une vue exceptionnelle sur le Cervin. Et en fin de journée, nous nous offrirons un spa abordable pour nous relaxer. Si j’ai hâte de faire découvrir la montagne à mon fils, j’attends aussi avec impatience de pouvoir l’emmener au hockey le dimanche après-midi. Je veux qu’il sache d’où il vient et qu’il puisse assister à un bon vieux match entre le Léopold et le Beerschot.

Suivez So Soir sur Facebook et Instagram pour ne rien rater des dernières tendances en matière de mode, beauté, food et bien plus encore.

Lire aussi :