Samedi Matin
Je suis un lève-tôt. Je suis debout à 5 h maximum, et quand il fait beau, vers 4h15, 4h30. Je démarre avec une séance d’exercices de réénergisation, trente minutes en semaine, une heure le samedi. Ensuite, je lis, durant plusieurs heures. Des nouvelles ou un roman. Pour le moment, je suis plongé dans L’Histoire mondiale de la France de Patrick Boucheron, dont vous avait parlé aussi Mehdi Khelfat. C’est passionnant, je le lis par tranche de quinze, vingt pages. Côté roman, je termine La Revanche de Kevin de Iegor Gran, paru chez P.O.L, les mésaventures d’un homme causées par son prénom, c’est très drôle.
Samedi midi
Je vais luncher à Bruxelles, chez Houtsiplou, en face du Comme chez soi. J’aime le côté cosmopolite de cette brasserie.
Samedi après-midi
Je fais le “tour de mes marottes”. Première halte à la librairie Pêle-Mêle, sur le boulevard Lemonnier. J’y trouve des nouveautés quelques mois à peine après leur sortie, à prix réduits. Ensuite, je vais chez LeChaman tattooshop, rue St-Géry. C’est là que je me suis fait mon premier tatouage. J‘aime y passer pour discuter des dernières tendances, et plonger dans un milieu underground très différent de celui du boulot (rires).
Samedi soir
Si je ne m’écroule pas avant – comme je me lève aux aurores, j’ai tendance à piquer du nez après 21 h – je regarderai la fin de The Young Pope. Une série somptueuse avec Jude Law. Je ne sais pas laquelle je vais pouvoir regarder après sans risquer de la trouver très fade.
Dimanche matin
Pour le petit-déjeuner, je suis exigeant sur la qualité du pain. Je m’approvisionne soit chez le boulanger-pâtissier voisin, Eric Gourdin, à Basècles. Ses baguettes sont à tomber. Soit je pousse une pointe jusqu’à Tournai, chez Gallas, ou carrément Lille, chez Alex Croquet. Ça fait cher le pain, mais il en vaut la peine.
Dimanche après-midi
Je consacre environ quatre heures à mon entraînement de marathonien : 2 h à 2h30 de course, et deux heures pour la récupération métabolique. J’aime courir le long du canal de Blaton, ou dans la forêt du Caillou-qui-bique à Honnelles, un lieu réputé pour sa légende : le Diable en personne y aurait posé le rocher qui lui donne son nom. Après quoi, mon week-end est fini, je recommence à bosser vers 15 h, en préparant les dossiers de la semaine.
Prochainement
Qui aimeriez-vous voir vous succéder sur cette page ?
Le journaliste Benjamin Deceuninck, que j’admire beaucoup et que je trouve très sympathique.