À Paris
Le premier week-end de mars est consacré aux salons professionnels de la mode à Paris, on y va pour choisir les prochaines collections d’hiver ; c’est un samedi à bout de souffle pour moi, je cours d’un stand ou d’un showroom à l’autre. Mais je m’offre quelques plaisirs parisiens comme la soirée-spectacle du vendredi soir. Cette fois, j’ai pris des places au Théâtre Antoine, pour voir la pièce Huit euros de l’heure avec Dany Boon ; on me l’a chaudement recommandée. Pour dîner, j’aime aller chez Crudus, près du Palais Royal, un concept italien bio carrément succulent ! Et avant cela, souvent, je m’offre un apéro au Ritz ou au Meurisse. J’aime les bars des grands hôtels de luxe, tout simplement parce que le service y est impeccable ; ce sont des moments d’excellence, et cela nourrit aussi ma mission auprès de l’association du BEL, qui réunit les ambassadeurs du luxe bruxellois, ces univers sont liés...
À Bruxelles
Quand je suis à Bruxelles, c’est différent. Mon week-end ne commence que le samedi soir, car je suis en boutique et comme les bureaux à l’étage sont fermés, c’est une journée particulière. Je me consacre entièrement à mes clientes et à la vie du magasin ; je suis disponible pour elles et c’est un autre rythme. Si j’ai le temps de déjeuner en ville, j’aime aller avec une amie chez Chyl, à Ixelles, dans le quartier de l’Abbaye, j’apprécie sa cuisine bio ; mais le plus souvent, je reste dans le quartier du Châtelain.
On me croisera parfois en face de la boutique, chez Franz, un endroit cool et sans chichis, et dès qu’il fait beau, sa terrasse est bien ensoleillée. Sinon je me pose souvent chez Voltaire, sur la Place Brugmann... Ce quartier est formidable pour se balader le week-end.
Pas de planning
Le dimanche, je me laisse complètement porter, je me déplace à vélo, je vais chiner chez Scène de Ménage, flâner dans les galeries d’art, comme chez Rodolphe Janssen ou la Galerie Sorry We’re Closed, près du Sablon. J’aime les galeries, plutôt que les musées, parce qu’on y rencontre les artistes de manière plus intime, et qu’on est libre d’entrer et sortir à sa guise. J’ai une vie régie par des plannings en semaine, alors le week-end j’aime qu’il n’y ait pas de programme.
Par le passé, quand le week-end touchait à sa fin, j’avais l’habitude de me sentir un peu mélancolique, mais sans trop savoir pourquoi, je ne ressens plus jamais ce blues du dimanche soir... Pourtant je n’ai aucun rituel, aucune habitude particulière, peut-être est-ce grâce à ça?
