Que faites-vous ce week-end Tomoyasu Kamo ?

À la tête du seul restaurant japonais étoilé de Belgique, il est le nouvel invité de Pistolet Original, pour qui il a concoté son “Pistolet du chef”. Chaque week-end, ce gastronome ferme les portes de son restaurant pour se reposer. On n’a, par contre, pas la même notion du repos !

PAR SIGRID DESCAMPS. PHOTO FREDERIC RAEVENS. |

Fin de service

Le restaurant est ouvert du lundi au vendredi. Le vendredi soir, le dernier service terminé, je ferme les portes et dans la foulée, je pars au marché matinal près de Tour & Taxis. J’y arrive généralement vers 1 h 30 du matin. J’aime bien y aller si tôt. Je m’y ravitaille trois fois par semaine. J’y achète des fruits et légumes, de la viande et de la volaille. Les poissons, eux, sont livrés tous les jours par les fournisseurs au restaurant. Après avoir déchargé mes achats, je vais enfin me coucher (rires), vers 3 h environ.

Cuisines du monde

Le matin, je ne me lève malgré tout pas trop tard car il faut conduire les enfants (de 6, 9 et 15 ans, ndlr.) à l’école japonaise où ils apprennent la langue et surtout l’écriture. Je vais les rechercher à 13 h et on rentre manger tous ensemble à la maison. C’est moi qui cuisine... mais surtout pas japonais (rires) ! Je m’essaie à toutes les cuisines du monde que j’aime : Maroc, Brésil, Thaïlande, Italie... et évidemment, la Belgique.

Pistolet Belgo-Nippon

Après-midi, je passerai chez Pistolet Original pour qui j’ai imaginé le dernier Pistolet du chef (disponible depuis le lundi 22 avril, ndlr.). Je suis ravi de cette collaboration car cela faisait longtemps que j’avais envie de relever le “défi du pistolet”. J’attendais que Valérie Lepla (la fondatrice et directrice de Pistolet Original, ndlr.) m’appelle, j’avoue (rires). 

J’ai voulu un produit qui mélange les cuisines belges et japonaises, j’ai fait plusieurs essais pour finalement opter pour du saumon teriyaki, avec une pointe de radis, de l’asperge verte, de la salade romaine, du shiso, du sésame torréfié et deux sauces : wasabi mayo et teriyaki. Il fallait non seulement que ce soit plein de saveurs, qui plaisent à tout le monde, mais aussi facile à manger, selon le principe du pistolet.

Souper entre amis

Généralement, le samedi, je réfléchis à de nouvelles recettes, des mises en place... Il m’arrive aussi de peindre ou de bricoler. Et le soir, on va parfois assister aux concerts d’une amie roumaine, cantatrice d’opéra.

Mais à part ça, je sors peu. Je préfère de loin, rester à la maison avec ma femme, mes enfants et recevoir des amis pour le souper.

Baseball dominical

Le dimanche, c’est le seul jour où je ne fais rien. Enfin, où je ne travaille pas... ou presque (rires). Par contre, tous les dimanches matins, je joue au baseball à Stockel dans une équipe japonaise. Je pratique ce sport depuis l’âge de 6 ans. On s’entraîne toutes les semaines et on participe à des compétitions deux fois par an, en amateur.

À midi, je travaille quand même un peu (sourires) : je passe par le marché de la place Flagey pour acheter des fruits et des légumes. Après le lunch à la maison, on part en balade avec les enfants. Et le soir, on va au restaurant en famille. Ce n’est pas toujours évident de trouver un restaurant ouvertle dimanche, mais nous avons nos habitudes chez Hau à Woluwe-Saint-Pierre et à La Pizza è bella au Sablon.

www.restaurant-kamo.be, www.pistolet-original.be

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