Que faites-vous ce week-end Valérie Messika ?

La créatrice de bijoux aux influences mode et rock boucle sa collaboration avec Gigi Hadid et vient d’ouvrir sa première boutique à Bruxelles. Elle prend une véritable parenthèse et profite du week- end pour quitter Paris et déconnecter pour de bon.

PAR INGRID VAN LANGHENDONCK. PHOTOS D.R. |

Chanter dans la voiture 

" Mes semaines sont assez chargées car je m’occupe de toute la partie artistique de la marque, cela va de la communication aux boutiques en passant par le design des collections. Nous avons deux grands moments en joaillerie : le salon de la Haute Joaillerie à Bâle et les semaines de la Haute Couture à Paris, qui sont nos dates clé pour éditer nos collections. Je suis donc à 100% sur ce que nous allons présenter Bâle ces dernières semaines et je suis de sortie presque tous les soirs pour le travail. Vous comprendrez donc que le vendredi, je débranche la prise et je me consacre à mes deux filles. Nous avons une maison de campagne à une heure de demie de Paris et nous y passons le week-end le plus souvent possible. Le vendredi, c’est comme un rituel, je fais manger les filles tôt, puis je les glisse en pyjama dans la voiture et on file vers la verdure. C’est la fête dans la voiture, comme un départ en vacances ! On joue, on chante, on rit... "

Déconnexion, reconnexion

" Une fois sur place, on vit vraiment 48 heures dans une bulle, loin de tout. On éteint les portables, on déconnecte de ses e-mails. Et très vite, on se reconnecte à autre chose : mes filles, qui regardent la télévision et leurs tablettes en semaine, s’émerveillent d’un lapin qui saute dans le jardin ou des poules que nous avons (elles vont chercher les œufs encore chauds). Elles ont une relation privilégiée à la nature, enfilent des bottes et jouent dehors durant des heures. C’est vraiment important pour mon mari et moi de préserver cette bulle familiale et hors de la frénésie de Paris. "

Brunch et magazines

" Mais nous ne vivons pas en ermites pour autant, la maison est grande et nous aimons recevoir des amis. J’aime les grandes tablées, on y refait le monde jusque tard le soir, puis tout le monde dort sur place et on se retrouve encore le lendemain pour bruncher tous ensemble. L’après-midi, je lis parfois, mais ce sont souvent des magazines. Mon métier est intimement lié à la mode, les magazines sont pour moi comme un moodboard, des couleurs, des volumes, des visages... J’aime y puiser les tendances et ce qui est dans l’air du temps. Enfin le soir, pour rentrer à Paris, nous procédons comme pour l’aller : on profite le plus tard possible de la maison, on mange tôt, on embarque et on rentre juste à temps à la maison pour glisser les filles au lit..."