Que savons-nous des labels alimentaires ?

Le Soir a récemment mené une vaste enquête afin de mieux connaître nos comportements, et perceptions vis-à-vis des labels alimentaires. Est-on suffisamment informés ?  

PAR INGRID VAN LANGHENDONCK. PHOTO: Adobe Stock. |

Le Belge veut être informé sur son alimentation

Sur les 1700 participants à cette enquête, 94% des répondants se disent préoccupés par leur alimentation, par l’impact de la production de ce qu’ils mangent sur le bien-être animal, sur l’environnement ou sur la juste rémunération des producteurs. Pour les aider dans cette démarche, seuls 15% se fient d’emblée aux labels présents sur les étiquettes, même si 63% trouvent la présence d’un label important pour garantir la qualité de l’information qu’ils reçoivent sur les aliments. Quand on leur demande s’ils s’estiment suffisamment informés, les répondants sont partagés. 48% s’estiment plutôt bien informés, mais le même pourcentage s’estime mal ou plutôt mal informé. 

A qui se fier ? 

Si les médecins et professionnels de la nutrition sont les plus crédibles, avec les scientifiques (53%), il est rassurant de voir que les éleveurs et les producteurs sont également une source d’information jugée fiable. Viennent ensuite les labels (pour 41%), les chefs (pour 30%)  et enfin les autorités publiques (pour 26%). Les labels comme AB, Fairtrade ou Nutri-Score sont les plus reconnus, avant l’Ecorcert, le Bio Européen, le Label Rouge ou les labels AOC et AOP, pourtant bien plus anciens.
On constate que souvent, la présence d’un label incite les achats, parfois pour près de 60% des répondants. 54% des sondés se disent sensibles au Nutri-Score. 

Trop de labels ? 

La majorité des sondés se perd un peu. 74% ne saisissent pas bien la signification des labels alimentaires et 61% trouvent même qu’il y en aurait trop, 44% des sondés estiment néanmoins qu’ils sont un gage de qualité supérieure. Si les labels ne sont pas suffisamment transparents aux yeux des consommateurs qui manquent d’informations sur leur signification, ils engagent néanmoins un certain taux de confiance dans le chef du consommateur. Apprendre à décoder et jongler avec tous les labels semble être le nouveau défi du consommateur moderne, soucieux d’une alimentation responsable. 

Envie de vous y mettre ? Sur son blog, l’appli YUKA, nouvelle coqueluche des consommateurs engagés, propose de décrypter tous ces labels et en explique le fondement.

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