Le concours de Miss Univers est le concours de beauté le plus prestigieux de la planète, regroupant les plus belles femmes du monde, pour en sacrer une seule, représentante de la beauté mondiale pour une année entière. Deux ans après le couronnement de Demi-Leigh Nel-Peters, sud-africaine elle aussi, c’est Zozibini Tunzi qui cette année s’est emparée de la couronne tant convoitée, à Atlanta aux Etats-Unis. Une candidate qui est très vite sortie du lot, même si elle ne faisait pas partie des favorites des bookmakers. En s’imposant face aux Miss Puerto Rico et Mexique, la sud-africaine succède à la philippine Catriona Gray, Miss Univers 2018. Si la beauté de la jeune femme est sans conteste un de ses atouts, ce n’est pas le seul. Coup d’œil sur la fiche d’identité de la plus belle femme de l’univers.
Une femme têtue
Le parcours de la miss n’a pas toujours été tout rose. En 2017, elle participe au concours Miss Afrique du Sud, mais n'est même pas retenue parmi les douze finalistes. Un échec qui n’a pas mis à mal le moral de la jeune femme, qui n’a pas hésité à retenter sa chance l’année suivante, et d’empocher le couronne nationale.
Une femme fière de ses origines
La reine de beauté est fière de ce qu’elle est et n’hésite pas à le faire savoir. Elle est devenue la troisième Miss sud-africaine à remporter l’élection, mais surtout, elle est seulement la cinquième Miss Univers noire depuis la création du concours en 1952. Elle profite de cette occasion pour passer un vrai message de tolérance et parler du racisme dont elle a été victime tout au long de sa vie. En Afrique du Sud, les problèmes raciaux ont toujours été un problème majeur, qui pose d'ailleurs encore question à l’heure actuelle.
Une femme engagée
Le discours de miss lors des élections est toujours un moment très attendu, pour les jolis messages qui peuvent en découler, mais aussi pour les quelques bourdes qui arrivent souvent. Mais cette année, la miss sud-africaine en a profité de cet instant phare de la soirée pour faire passer un message très féministe, très « prise de pouvoir des femmes », prônant l’acceptation de soi et des autres. « J’ai grandi dans un monde où une femme comme moi, avec mon type de peau et mon type de cheveux, n’a jamais été considérée comme étant belle » dit-elle. Pour enchainer ensuite avec « Je pense qu’il est temps que ça change aujourd’hui ». Un message qui lui a valu un tonnerre d’applaudissement dans la salle. Dans une interview, la jolie jeune femme déclare regretter que les femmes ne soient pas enclines à apprendre le leadership. "C'est quelque chose qui a manqué aux filles et aux femmes pendant très longtemps, pas parce que nous n'en voulions pas, mais parce que la société avait décidé que nous n'étions pas faite pour cela".
Une édition 2019 du concours décidément placée sous le signe de l’acceptation et de l’engagement, comme avec Miss Birmanie, qui peu après avoir été éliminée du top 10, a déclaré son homosexualité, encore interdite dans son pays.
Une femme pragmatique
Il est fini le temps où les miss pouvaient se permettre de vivre éternellement de leur notoriété. A l'instar d'Iris Mitennaere, Miss Univers 2016 qui a continué ses études en dentisterie après ses élections, Zozibini ne s’est pas uniquement consacrée aux concours de beauté. Elle a fait ses études à l’Université de Technologie de la péninsule du Cap, et obtient deux diplômes supplémentaires en relations publiques et en gestion d’image. Bien consciente que les concours ne font pas tout et que son règne ne durera qu’un an, la jeune femme assure son avenir avec des formations pointues et variées, qui lui serviront très certainement après sa période de gloire.
Suivez So Soir sur Facebook et Instagram pour ne rien rater des dernières tendances en matière de mode, beauté, food et bien plus encore.
Lire aussi :