Salon de l'Auto 2023 : est-ce que cette nouvelle édition vaut vraiment la peine ?

Ce vendredi 13 a été la journée de presse du 100ème Salon de Bruxelles, qui marque le retour de l’évènement après deux « annulations Covid ». On espère que la date lui portera chance, et nos premières impressions nous rendent optimistes.

Par Laurent Zili |

Primo, les « bagnolards » que nous sommes nous réjouissons de constater qu’on peut parler de vrai Salon. Certes, la surface est considérablement réduite. Peut-être 2/3 de ce que le Salon occupait en janvier 2020. Mais 95% des marques du marché belge sont là (en plus des quelques petits nouveaux), et tous ont eu à cœur d’offrir aux visiteurs de vrais stands. Durant cette journée, on a beaucoup comparé Bruxelles au dernier Salon de Paris qui, à quelques exceptions près, faisait peine à voir. Ici, les visiteurs ne se sentirons pas floués.

En vidéo, découvrez le top 3 des voitures préférées des Belges :

Secundo, on a le sentiment que le Salon de Bruxelles a une carte à jouer dans le contexte, justement, de mort lente des autres Salon. Paris n’est plus qu’une ombre, Francfort a déménagé à Munich sans rien conserver de son prestige, et Genève, annulé depuis mars 2020, sera l’année prochaine… à Dubaï. Cette année, c’est donc Bruxelles qui a accuilli la proclamation de la Voiture de l’Année (c’est la petite Jeep Avenger 100% électrique qui a gagné. Et d’interview officielle en conversation informelle, un certain nombre de patrons de marque ont laissé entendre que le Salon de Bruxelles serait un bel endroit, l’année prochaine, où dévoiler quelques Premières Mondiales d’envergure.

Tertio, le Salon de Bruxelles est dans l’air du temps. Non seulement parce que les voitures électriques y sont nombreuses, non seulement parce qu’on n’y voit pas que des voitures, mais aussi parce que les organisateurs ont baissé le thermostat. Cette année, il est sur 19°, au lieu des 21 habituels. C’est un peu frais en cette journée de presse, peu peuplée par définition. Mais voilà pourquoi nous vous conseillons de venir nombreux : pour remplir les Palais du Heysel de chaleur humaine, et pour montrer au monde automobile qu’en effet, le Salon de Bruxelles mérite une place internationale. A bon entendeur…

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