Trois marques anversoises qui affolent les fashionistas

Notre chroniqueur Lars Lagaisse repère pour nous les marques, lieux, accessoires et tendances qui font le buzz au nord du plat pays. Cette semaine, gros plan sur les créations de trois Anversoises, qui devraient vite trouver une place dans les dressings du Sud.... et au-delà !

Par Lars Lagaisse. Photos D.R. |

Inner Child, le vintage revu et corrigé

Il y a un an, Ina Van Vaerenbergh, une jeune Anversoise lançait sa marque, Inner Child. Entre-temps, elle a su se faire remarquer par son concept unique : Ina récupère des vestes, des chemises et des pièces colorées en seconde main, puis elle les découd, recoud, elle les transforme en pièces uniques et leur offre une seconde vie. Des couleurs vives, un imprimé cool, des matières funky… La jeune femme de 22 ans sait en un clin d’œil comment les retravailler et en faire une pièce forte. Tantôt, elle coud des manches en fausse fourrure sur un blazer classique, tantôt, elle ajoute de longues franges à une chemise d’homme… Et ça cartonne, toutes les pièces qu'elle réalise se vendent en quelques heures sur sa page Instagram.

Le dressing dopamine de Sea Me Happy

Sea Me Happy a été fondée par un duo mère-fille originaire d'Anvers. Noémie a étudié le design, mais ce sont ses voyages à travers le monde et le fait de travailler sur des bateaux à l’autre bout de la Terre qui lui ont permis de s’imprégner de différentes cultures et formes, de couleurs tropicales... Sa marque, Sea Me Happy, s'inspire de la liberté et des tons de la jungle, des tissus exotiques, comme un carnet de voyages coloré. Au-delà de son histoire personnelle, Noémie voudrait que toutes les femmes apprennent à suivre leurs rêves, une ligne rouge positive et joyeuse. Aussi, ses vêtements s'inscrivent dans la nouvelle tendance « dopamine dressing », qui veut que l’on soit vraiment plus heureux quand on porte des couleurs vives et des vêtements cool.
Ajoutez à cela une fabrication presque 100% belge, un recyclage des chutes de tissu et une politique zéro déchet dans les emballages, et vous comprendrez pourquoi les Anversoises en raffolent… et pourquoi le Bon Marché leur a ouvert un corner à Paris.
 

 

Les blazers customisés de Jill Antwerp

Si vous suivez certaines influenceuses flamandes, comme la fashionista Tiany Kiriloff ou la présentatrice Julie Van den Steen, vous aurez déjà repéré les blazers griffés de Jill Antwerp. Cette marque anversoise, créée par Jill van der Heijden en 2020, concentre ses activités sur la création de cette pièce. Chacun est un design original dessiné et réalisé à la main dans la petite entreprise anversoise. La marque de fabrique de Jill ? Le soin particulier porté aux étoffes. La marque se veut élégante et moderne, et tout à fait unique car la conception de chaque pièce défend un concept nouveau et rafraîchissant. Certains blazers ont des manches bouffantes en soie imprimée de grandes fleurs colorées, d’autres ont des broderies dans le dos, mais ce sont toujours les jeux de matière qui attirent l’attention. Autre particularité : le point de départ de chaque blazer est un modèle masculin transformé en pièce féminine surdimensionnée retravaillée et hautement féminisée. La plupart des créations sont des pièces uniques, une manière de contrer la surconsommation de masse et de contribuer à une mode qui maîtrise son empreinte écologique.

A Bruxelles, on trouve les blazers Jill Antwerp chez Vêtue, rue Léon Lepage dans le quartier Dansaert ou via  le site Web.

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