Voici à quoi ressemblait le défilé Croisière de Dior

Jeudi soir, Dior a dévoilé sa collection Croisière 2022 par le biais d’une vidéo, malgré la présence de spectateurs. La collection a été présentée dans un décor spectaculaire, au cœur du Stade panathénaïque d’Athènes.

PAR MARGAU GONZALEZ. CRÉDIT PHOTO : DIOR |

Après Chanel et Louis Vuitton, jeudi soir, c’était au tour de Dior de présenter sa collection Croisière. Intitulée "Odyssée contemporaine", elle a fortement été inspirée par le décor dans lequel les mannequins ont défilé : le Stade panathénaïque d’Athènes. En effet, ce lieu est aussi mythique et important pour la cité, que pour la Maison. Pour imaginer cette collection, Maria Grazia Chiuri, directrice artistique des collections femme de Dior, a s’est replongée dans une séance photo de la marque qui avait eu lieu près du Panthéon en 1951. Elle dévoilait des robes haute couture de la marque. Un véritable retour aux sources pour fêter la réouverture du monde.

Un défilé en public dans un lieu mythique

Petit à petit, la vie reprend son cours et les défilés ne se font plus (que) en ligne. Pour son premier défilé en public, Dior n’a pas fait les choses à moitié. D’abord, la Maison a convié les spectateurs au sein du Stade panathénaïque d’Athènes. Ces derniers ont ainsi pris place dans les gradins du stade antique de la ville, qui après avoir été enfoui durant des siècles, a été rénové pour les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne, en 1896. En grec, cet espace est appelé Kallimármaro, en référence au marbre dont il est revêtu. Le défilé a pu commencer avec un orchestre. Les mannequins ont ensuite fait leur entrée sur la piste, éclairées par des dizaines de braseros. Pour le final, un grand feu d’artifice a été tiré, complétant ce magnifique tableau. Le choix du lieu n’a bien évidemment pas été fait par hasard. Maria Grazia Chiuri a souhaité dresser "une prodigieuse passerelle entre sport et culture, héritage antique et jeunesse contemporaine". Les motifs de cette nouvelle collection célèbrent donc ces différents aspects, sous fond de sportswear.

Des robes de déesses

Sportwear. Oui, mais pas trop. On a toutefois pu admirer des mannequins arborant des pantalons amples assortis à des brassières, baskets et chaussettes hautes aux pieds. Cependant, il était impossible de passer à côté du mythique péplum, cette tunique de déesse, au tissu aérien, plissé et porté sur une épaule. Dans cette collection, c’est donc le blanc qui domine. Maria Grazia Chiuri a tout de même revisité la robe drapée en optant aussi pour de l’argenté chromatique ou du doré. D’autres robes courtes sont brodées de représentations de figures mythiques féminines. Malgré ces rappels à l’Antiquité, la directrice artistique a bien entendu utilisé des motifs floraux et abstraits, propres à la Maison. Enfin, une touche de couleur a été apportée avec le bleu. Ce dernier n’étant pas sans rappeler la couleur phare de la Grèce.

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