Volkswagen Arteon Shooting Brake Art… de vivre

À la recherche d’un break qui a véritablement du style ? Ne cherchez plus : c’est l’Arteon Shooting Brake qu’il vous faut ! Mais au-delà de sa plastique avantageuse, le break a-t-il d’autres arguments à faire valoir ?

Comme son nom l’indique, l’Arteon Shooting Brake est un break dit « de chasse », soit un break dont le design et le dynamisme priment sur les aspects pratiques. La partie arrière est donc particulièrement racée, avec une lunette très plongeante et une hauteur limitée qui lui confère une allure particulièrement étirée, même si sa longueur reste identique à celle de la berline (4,87 mètres). Cela explique que le volume du coffre ne progresse que peu : 2 petits litres seulement, soit 565 litres tout de même. Le hayon facilite évidemment l’accessibilité, mais le seuil de chargement assez haut et l’absence de plancher repositionnable confirment que la praticité n’est pas la raison d’être de ce Shooting Brake.

Il faudra aussi tenir compte du hayon très profilé qui peut s’avérer gênant lors du chargement d’objets volumineux. Les passagers arrière sont quant à eux particulièrement gâtés par l’espace aux jambes dont ils profitent. L’Arteon vient de recevoir un léger face-lift, qu’adopte évidemment d’emblée le break. Esthétiquement, cela se remarque surtout au niveau des boucliers redessinés et de la calandre, qui intègre désormais un jonc lumineux sur toute sa largeur. L’habitacle reçoit également quelques retouches, à commencer par l’écran personnalisable Digital Cockpit Pro livré de série en lieu et place des compteurs traditionnels. La grande VW cède également à la mode du tactile, que ce soit pour les commandes au volant ou pour la gestion de la clim. Mais dans les deux cas, cette manie de supprimer à tout prix les commandes physiques peine toujours à nous convaincre réellement à l’usage. 
 

Une grande routière

L’Arteon profite de nouveaux équipements technologiques, notamment des aides à la conduite renforcées. Ce rafraîchissement esthétique s’accompagne également d’un élargissement de l’offre mécanique. L’Arteon sera très prochainement proposée en motorisation hybride rechargeable de 245 chevaux et en une méchante finition R animée d’un 2 litres de 320 chevaux.

En attendant de prendre en main ces nouveaux cœurs, c’est la version 190 chevaux de ce même bloc 2.0 qui équipait notre voiture d’essai. Malgré sa puissance généreuse, il ne change pas le break en sportive. Ses montées en régimes sont très linéaires, la puissance maximale est atteinte à 5.000 tr/min déjà, et la boîte DSG à 7 rapports se fait un peu paresseuse dans les reprises et accélérations.

A contrario, elle se montre très douce dans l’enchainement des rapports. Elle s’accorde ainsi fort bien au caractère « grand routier » du break qui, sans grande surprise, conserve la même neutralité routière que la Passat dont il dérive in fine. Cela signifie donc que le confort est d’un excellent niveau malgré les jantes de 20 pouces de notre voiture d’essai, et que la consommation se montre étonnante au regard de la puissance développée : moins de 7l/100km sur un parcours roulant quand Volkswagen annonce 7,6l/100km en cycle mixte WLTP. L’Arteon Shooting Brake est disponible à partir de 40.300€ TVAC.

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