Wandering High”, le court-métrage qui nous plonge dans l’univers de Koché

Le réalisateur qui façonne les plus beaux clips de musiciens underground s’allie aujourd’hui à la marque Koché pour capturer des instants de mode esthétiquement époustouflants. On découvre les coulisses de la collection Automne/Hiver 2019 par Christelle Kocher à Tokyo. 

 

Par Zahra Benasri. Photos : |

Un réalisateur mystérieux

Kevin Elamrani-Lince est un vidéaste basé à Paris, c’est peut-être la seule chose que l’on sait de lui. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais il est probable que Kevin Elamrani-Lince soit l’artiste à suivre. Il n’a pas de page Wikipédia, mais son compte Instagram est aussi envoutant et mystérieux que ses œuvres aux lumières fluorescentes et tamisées. On compte à son actif plus d’une vingtaine de clips musicaux que ce soit pour des rappeurs comme Alkapote ou pour le monde électronique avec Hyacinthe ou les Pirouettes. Dernièrement, il vient d’annoncer collaborer pour la seconde fois à la marque Koché, la marque parisienne établie en 2015. Cette fois-ci, il capture la mode avec élégance et raffinement. Sa caméra pose un regard bienveillant sur les pièces de prêt-à-porter de Christelle Kocher, la styliste strasbourgeoise qui se cache derrière la marque.

Tokyo comme tournage esthétique

Dans le film WANDERING HIGH, on sent que Christelle Kocher détient une relation privilégiée avec la Fashion Week de Tokyo. Cela n’a d’ailleurs rien d’étonnant quand on sait que la marque y avait fait l’un de ses premiers défilés de Fashion Week lors de son lancement. Kevin Elamrani-Lince réalise davantage un film d’auteur plutôt qu’un aftermovie, filmant les backstages du show de mars 2019. Le réalisateur explique aux Inrocks ce choix artistique : « mon inspiration est plus esthétique qu’industrielle, car je fais très souvent les choses avec de modestes moyens. Ce n'est pas un désir absolu, mais le prix d'une forme d'indépendance, et j'y tiens. Et je crois que Christelle aussi. » Le visuel nous donne l’impression d’une bande d’annonce de film, tandis qu’il débute en faisant un focus sur les visages des différents modèles, il finit par les suivre durant leurs répétitions. Des chaussures que l’on enfile aux dernières retouches de Madame Koché sur une robe, ce film de trois minutes donne l’impression de se réveiller d’un rêve. Les industries de la mode et du cinéma s’allient ici pour nous plonger dans un univers artistique commun des plus époustouflant

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