Le bronzing en 10 questions

Le soleil, vous en connaissez déjà tous un rayon. Inutile de (re)faire une énième leçon sur les UV et leurs dangers. Mieux vaut vous dorer la pilule avec des réponses 100 % pratique.

PAR CATHERINE MALAISE. PHOTOS DR. |

À la plage

1. Je me prépare ou pas ?

Les préliminaires ont du bon, mais évitez de tout miser sur eux. Les gélules solaires, à base d’antioxydants et de probiotiques, renforcent les défenses de la peau. Une cure (30 jours avant le départ) aiderait à mieux bronzer et éviter les petites allergies comme l’ennuyeuse “lucite estivale”. Les laits activateurs de bronzage contiennent, eux, de la tyrosine, l’acide aminé qui déclenche la montée de mélanine, le pigment à l’origine du hâle. Appliqués chaque matin 15 jours avant, pendant et après les vacances, ils lui donnent du “carburant”. Attention, ce coup de main ne protège pas des UV et s’adresse à une peau capable de bronzer sans problème et sans taches brunes : elles seraient illico plus foncées! Évitez aussiles séances d’UV en cabine. Elles n’arment pas la peau et trucident, au contraire, son capital soleil. Pas envie de débarquer couleur navet ? Autobronzez, le temps de dorer “pour de vrai”.

2. Quoi de neuf cet été ?

La haute protection promue geste fraîcheur avec les brumes sèches invisibles d’un indice de protection (ou SPF, comme Sun Protection Factor) 30 ou 50. Elles sont pratiques en balade et pour protéger adultes et enfants réfractaires au “crémage”. On aime : Brume désaltérante Hydrafresh L’Oréal Paris, Brume sèche Bariésun Uriage.

3. Quel indice idéal ?

Le plaisir ! La texture la plus agréable, le parfum le plus séduisant comptent autant que le facteur de protection. En jargon pharmaceutique,la“compliance”d’unsolaire incite à le réappliquer plus souvent. Dans ce cas, un SPF 20 se révèle plus protecteur qu’un 50 utilisé à l’économie. Avoir la main trop légère, c’est la chute d’indice.

4. Une astuce contre le soleil ?

Surveillez votre ombre. Elle est plus grande que vous ? C’est open bar pour bronzer ! Gare aussi à l’erreur du premier jour : débarquer à la plage, installer le camp de base et soupirer d’abord un grand moment face aux flots bleus au lieu de s’enduire immédiatement de soin solaire. La peau peut brûler en cinq minutes ! Moralité : prendre le temps de l’appliquer avant, tranquillement dans sa salle de bains.

5. Le solaire de l'été dernier ? On jette ?

La récupération, c’est tentant. Hélas, dès qu’ils surchauffent et sont contaminés par du sable ou la sueur des doigts, leurs filtres se dégradent très vite. La protection devient inefficace. Conseils antigaspi : acheter une trousse réfrigérante qui prolonge la vie des facteurs de protection. Et recycler en soin hydratant la crème solaire dont ni l’odeur ni la texture n’ont changé. 

6. Les UV urbains, pourquoi s'en méfier ? 

Ok, ils tapent moins qu’à Ibiza ou Mykonos mais ils n’en sont pas moins chargés en UVA, la gamme d’ultraviolets qui en veulent le plus à notre peau. Discrets et indolores, ils provoquent 80 % du vieillissement (rides, perte de fermeté, taches). Pour y échapper le plus longtemps possible, la protection visage doit être un réflexe. Dès quinze minutes de plein air et qu’on signale un ensoleillement indice UV 3.

7. Une crème de jour indice 25 suffit-elle ?

Elle sera efficace en cas d’indice météo UV de 1 à 2. Techniquement, sa protection vaut celle d’une crème solaire. Souci : si la météo devient tropézienne, vous n’allez pas vous enduire toutes les deux heures comme à la plage ! Solution ? Glisser par-dessus quelques gouttes d’un impalpable “bouclier solaire”. Ces fluides haute protection peuvent reblinder la peau sans massacrer le maquillage. Exemples avec Uriage Bariésun Fluide Léger SPF 50 ou UV Essentiel Chanel SPF 30 et 50.

8. Comment luncher en terrasse ? 

Par grand soleil, on joue la prudence : démaquillage rapide (à l’eau micellaire sans rinçage), soin solaire visage haute protection, poudre bronzante pour la mise en beauté. Zéro brillance assurée avec les nouvelles crèmes solaires étonnantes de fraîcheur veloutée. Pour mater sébum et sueur, piochez dans le maquillage solaire : sticks et compacts SPF 30 à 50. Timing serré ? Vaporisez directement une brume invisible SPF 50.

9. Comment rester hâlé ?

Au retour, la peau desquame très vite. Gommez et gommez encore ! Au lieu de pâlir, le hâle sera juste plus lumineux. Gavez-le chaque jour de baumes nourrissants (efficace sur peau desséchée : Lipikar La Roche-Posay) et finissez vos laits après-soleil. Astuce “peau dorée pulpy” : se laver au gel douche sans savon (Biobeauté by Nuxe) ou à l’huile de bain moussante (Louis Widmer).

10. Autobronzants : la roue de secours ? 

Oui, pour prendre de vitesse le “débronzage” inévitable. Avantage : une base hâlée supprime les risques de démarcation, que les textures fluides aident aussi à réduire au maximum. Cet été, la médaille d’or va aux brumes fraîches, faciles à utiliser : Brume Sublimante Payot. Phobie des traces ? Préférez un autobronzant progressif ou l’ajout d’un élixir autobronzant. Résultat modulable au jour le jour ! Aux grandes peurs de débronzer, les grands remèdes : le self-tan 2.0 qui dure de sept à dix jours, spécialité de l’anglaise he-shi (en instituts et parapharmacies).