Le fromage, mauvais pour le moral ?

Si la malbouffe nous fait prendre du poids, ce ne serait pas le seul mal qu’elle nous ferait. Selon une nouvelle étude, elle aurait un sérieux impact sur notre santé mentale. On vous explique cette nouvelle théorie qui veut qu’on n’arrête de manger du fromage (entre bien d’autres choses).

Par Anissa Hezzaz. Photos : |

L’étude en question, menée par l’association Mind, the mental health charity, a trouvé que 88 % des gens qui changeaient leur alimentation se sentaient mieux mentalement. En effet, il ne s’agit pas seulement de ce que l’on mange, mais aussi de notre manière de manger qui aurait un impact sur notre santé mentale. Il a d’ailleurs été prouvé que sauter des repas ou encore manger de manière irrégulière sans avoir un rythme, pouvait mener à la dépression. De la même manière, manger seule rendrait plus vite malheureux. Autant de constats qui ont mené les scientifiques à se poser l’ultime question : quels sont les aliments qu’il faut éviter pour être heureux ?

Tout d’abord, le fromage, plus précisément, les produits laitiers. En effet, malgré leurs importantes sources de calcium et de vitamine D, les produits laitiers contiendraient également de la caséine, autrement dit, une protéine propre aux produits laitiers. En fait, chacun réagit différemment à la caséine et certains y sont plus sensibles que d’autres. Dès lors, certaines personnes développeront une réponse auto-immune, un peu à la manière dont certains digèrent mal le gluten. Cette caséine, quand une personne y est trop sensible, pourrait alors mener à des symptômes dépressifs.

Il est où le bonheur ?

Ce ne serait pas le seul effet négatif de la caséine sur notre corps. Outre la déprime, les produits laitiers contiendraient en effet naturellement des hormones, qui transformées, donneraient un ordre direct à notre peau de produire du sébum. Résultat, on pourrait se retrouver avec une poussée sévère d’acné. De la même manière, il faudrait éviter les aliments contenant trop de sucre blanc raffiné. Le pain blanc, les pâtes, ou encore les pommes de terre ont tendance à augmenter votre taux de sucre dans le sang, ce qui peut également fortement influer sur l’humeur. De manière plus générale, l’étude en question finit par dire qu’ "environ 95% de la sérotonine (appelé également l’hormone du bonheur) est produite dans notre tube digestif. Un déséquilibre de la flore intestinale, associé à l'inflammation, réduit notre capacité à produire de la sérotonine, ce qui a un effet immédiat sur notre degré de satisfaction". 

Néanmoins, si l’étude se veut alarmante en pointant du doigt les effets négatifs de certains aliments sur le bonheur, elle semble oublier de prendre en compte leurs bienfaits. Sans se risquer d'entrer sur un terrain scientifique, on aimera se rappeler que la nourriture a aussi le don de nous redonner un booste au moral lorsqu’on traverse un énorme coup de blues. Alors, fromage ou pas, à chacun ses aliments anti-déprime et ce n’est pas une étude qui nous empêchera de manger ce que l’on veut !

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