Assumer le bomber
Il est le nouveau blazer. Si on l’a vu acoquiné de cravates sur les catwalks de l’été, on le décoince pour le week-end et les rendez-vous décontractés.
1. Actuel et détendu, le bomber, c’est la pièce qui en jette. Si la semaine, on privilégie un modèle en nubuck fauve, cuir ou nylon (“la” matière de saison) foncé, le week-end, on ose l’imprimé. Dans des tons sombres. Question de classe.
2. Dessous, on mise sur le virginal simplifié. T-shirt blanc en coton fin, atout stylé du début d’été. Ou version pull ultrafin, pour un printemps sans faute de goût.
3. Façon James Dean, on sort la paire de solaires. Dessin sobre, noires ou brunes, et verres foncés. Parce qu’avec un bomber, on la joue profil bas.
4. En mode classe mais hype, on ose la chemise et le nœud pap’. Et on assortit d’un pantalon à pinces pour un look dandy des temps modernes.
Oser le sportwear au boulot
On l’a vu défiler et redéfiler; le décontracté sporty a la cote à la ville. Attention, pour ne pas virer au relâché, on suit la bonne piste de l’upgradé classieux. Soit des matériaux qui se tiennent et des combinaisons de bon ton.
1. Pantalon droit, tons neutres et assortis, silhouette impeccable, tels sont les nouveaux codes du vestiaire sportwear. À décliner au bureau aussi.
2. La basket, c’est le nouveau mocassin. Cette saison, le modèle léger et sporty a tout bon. Par contre, on oublie la chaussette (surtout la blanche) et on la porte nu-pieds, sur pantalon pas trop long et ajusté.
3. Le T-shirt se vit dans tous ses états cette saison. On l’adopte sous une veste légère et sur un pantalon de toile, façon nouveaux codes du costume.
4. Confort mais pas avachi, le pantalon de jogging, on peut. Mais dans une matière qui se tient, et avec un bouton qui le ferme. Et surtout pas en combinaison total look, sweat et baskets sport. La bonne combinaison ? Avec un veston.
5. Le short, on l’adopte. Oui, mais s’il fait vraiment chaud. Et plutôt en format bermuda. Et avec un costume, en haut. Et des mocassins, en bas.
6. Le sac sporty, c’est permis. Mais on choisit un modèle qui reste classique, format compact et bandoulière. Et un coloris qui joue profil bas, noir, brun ou bleu marine.
Faire dandy moderne en costume
En costard, un essentiel, avant de se la jouer tendance : boutonner dans les règles de l’art. Veste à deux boutons : en haut, toujours fermé, en bas, jamais. À trois : en haut, il peut l’être, au milieu toujours, en bas, jamais. Et après, on peut s’amuser.
1. Le secret du néocostume, c’est de dépareiller. On dissocie haut et bas en choisissant des pièces dans des tons en harmonie. L’exemple type ? Choisir du bleu, ton de saison, en uni au-dessus, fines rayures ou carreaux en dessous. Et on ose la chemise en jeans, dessous. Façon “classic rock”.
2. Sous la veste, les bretelles, c’est le détail qui fait mouche. Quand on la tombe, on crée la surprise. Le détail en plus ? Les choisir en denim, pour un effet plus bad boy que bon-papa.
3. On oublie la classique chemise, on ose le polo. En déclinaison de ton : sous un costume bordeaux, on vise le rosé, sous un bleu marine, l’azur doux. Modèle vintage. Et, surtout, on le porte ajusté.
4. Aux pieds, on oublie les chaussures à lacets, et on enfile une paire de baskets en cuir. Blanches trendy ou foncées preppy. Chaussettes de sport interdites, socquettes fines, couleur de saison – orange, bleu ou jaune, en uni ou imprimé, vivement conseillées. Option plus classique, le mocassin. À porter lui sur peau nue.
Braver la pluie avec style
Le K-Way, pièce a priori oubliée de nos vestiaires depuis des années, sort du bois. Et s’enfile même en ville. Façon dandy chic ou street cool.
1. Cette saison, la casquette est autorisée. Mais sans logo. Et virginalement blanche. Gris toléré.
2. Détail chic et choc, la montre. Teinte sombre pour chic, modèle d’épure moderne pour le choc. Et toujours un bracelet de cuir. Le métal, c’est out.
3. Sommet du look, le sac. On le choisit à dos. En toile brute, format rectangulaire ou en cuir, modèle loose. Et on porte le premier sur les deux épaules, le second, sur une seule.
4. Qui dit basket ne dit pas forcément sans style. Pour changer, on opte pour un modèle foncé, pas lacé. Qui a tout bon, aussi, sous un bermuda.
5. Avec cette pièce forte, on la joue profil bas ; le reste de la silhouette est sobre. Pull col rond, pantalon droit mais sporty – taille élastique, permise, façon jogging – et chaussure légère. Et basta.
Décoincer le classique trench
Le trench signe son grand retour cette saison. Mais on en oublie sa déclinaison littérale, long sur costume cravate, et on ose les chemins détournés et décontractés.
1. On décale cette pièce intemporelle de basiques sporty. Le must ? Le T-shirt imprimé, façon homme-sandwich. Ou complètement décalé, quand c’est assumé. À porter sur pantalon en toile et boots roots, pour un effet sexy.
2. L’imper se décline depuis toujours dans des tons classiques – l’idée, c’est de le conserver – mais on sélectionne la palette de saison. Le top ? Kaki. Facile à adopter, facile à combiner, c’est une couleur qui surfe sur la tendance militaire. Et qui se fait printanière avec du blanc et classieuse avec du noir.
3. On joue des contrastes en adoptant un pantalon clair ou un jean droit. Le pantalon, on le choisit en grosse toile. Le jean, en denim ultra-foncé.
4. On sort son sac créateur et décalé. XXL, parce que c’est pratique. En cuir, parce que c’est esthétique. Noir, parce que ça va avec tout.
5. Pour casser son côté classique, on joue sur les détails. En commençant par les pieds. Les bottillons sont fermés, et assurés. En nubuck foncé, plus stylé et printanier que le cuir.
Assurer en marinière
Classique des classiques, elle est sur le devant de la mode depuis quelques saisons. On n’y échappera pas ce printemps. Et c’est tant mieux.
1. Pour un choix optimal et original, on zappe l’habituel blanc-bleu, et on ose la déclinaison de ton. Par contre, elle sera forcément col rond, près du corps, et longueur hanche. Et en coton épais.
2. Le meilleur allié de cet iconique ? Le jean, pardi. Qu’on choisit baggy et clair si on est petit, cigarette et foncé si on est grand. Et, toujours, roulotté.
3. La veste aussi se met en mode marin. On la choisit dans la coupe de saison, façon ouvrier du siècle dernier : large en bas, longueur aux hanches.
4. Estivale alternative, on opte pour un bermuda. Bleu marine ou beige. À porter à la ville avec des mocassins de cuir, ailleurs, décontracté, avec des espadrilles.
5. On ose le roots, avec les boots haute couture. Blanche, pour alléger le pied.
Jouer du mélange des genres
Cette saison est à l’unisexe, et c’est tant mieux. Une tendance facile à adopter, puisqu’elle se conjugue au basique singulier. Ultrasimplicité des pièces et détails étudiés.
1. Alternative cool, la veste en jeans se fait au vestiaire partagé. Attention, cette année, on la porte droite et large. À bon entendeur.
2. Accessoire de choix, une bague au petit doigt. Qu’on choisira assumée, volume XXL, ou presque oubliée, anneau très fin, façon dandy.
3. C’est le détail qui change tout et structure la silhouette. Une ceinture qui la joue profil bas, mais en toute subtilité. En cuir ou pas, l’important, c’est qu’elle soit dans une teinte claire. Donc on oublie noir et brun et on adopte le gris clair ou même le blanc.
4. La veste de costume s’invite dans le vestiaire commun. On la choisit bien coupée, c’est la clef d’une silhouette qui pète. Il est préférable d’investir dans un modèle un peu coûteux mais qui tombe parfaitement, plutôt que dans plusieurs approximatifs. Et on ose le détail qui fait mouche : la doublure arty.
5. Incontournable de saison, le sweat. On s’en achète un clair, blanc ou gris, et un foncé, bleu marine, et on a de quoi voir venir. 6. Le vestiaire sportif a tout bon en matière de neutralité. On adopte les pantalons sporty, droits et souples, les sweats à capuche et les baskets souples et claires, must du printemps.
