Nous avons identifié pour vous 5 excellentes raisons de filer dans ce bel établissement de Genval.
Pour goûter à la cuisine du meilleur jeune chef de l’année
Les adeptes de l’émission Top Chef auront certainement reconnu le visage de cet ancien candidat de la 6e saison du show culinaire. Le chef Martin Volkaerts a baigné dans l’univers de la gastronomie depuis son plus jeune âge, dans le restaurant de la famille, l’Amandier. Il a fait ses preuves dans de nombreuses maisons étoilées d’Europe. Il a notamment travaillé avec le chef du Noma, René Redzepi, avec Bart De Pooter (De Pastorale) ou encore avec Sang Hoon Degeimbre, à l’Air du Temps. Il a été élu jeune chef wallon de 2022 par le guide Gault & Millau. Sa cuisine se veut créative, gastronomique, audacieuse et raffinée.
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Pour un accueil chaleureux
L’Amandier, c’est avant tout une histoire de famille. Marc et Stéphanie Volkaerts ont ouvert cet établissement il y a tout juste 30 ans. Si, aujourd’hui, c’est leur fils Martin qui est aux commandes, sa maman est encore bien présente pour assurer le service. Elle accueille chaque client avec enthousiasme et bienveillance. La famille Volkaerts a réussi à s’entourer d’une équipe à leur image : conviviale, chaleureuse et très attentionnée.
Pour un accord mets-vins très pointu
L’accord mets-vins est détaillé avec beaucoup de soin. Le sommelier prend toujours le temps d’expliquer les caractéristiques des cuvées choisies qui sont en parfaite harmonie avec les assiettes du chef. Martin Volkaerts s’inspire même parfois d’un vin pour élaborer un plat. « On a procédé différent pour ce plat », explique le sommelier en présentant un vin rouge de Lanzarote. « Nous avons voulu représenter le terroir volcanique de la région dans l’assiette. Il s’agit d’un cochon Ibaïama accompagne d’olives et d’aubergines. », poursuit-il. Un accord vins-mets qui se ressent dans le visuel, très créatif, de l’assiette — de grandes tuiles noires, qui rappellent les rochers de lave de l’île, recouvrent la viande — mais aussi dans ses saveurs subtilement fumées. Un mets audacieux, inspiré et surtout, extrêmement savoureux.
Pour découvrir de nouvelles saveurs
Pour son pré-dessert, le chef a imaginé un sorbet lacté au citron accompagné d’un crumble aux amandes et d’un biscuit feuilleté. Une création rafraîchissante, mais aussi assez gourmande grâce au bon goût de beurre du biscuit. Quelques notes amères viennent ponctuer cette dégustation. Ce ne sont ni des zestes de citron, ni le yaourt. « Ce que vous goûtez, c’est la tanaisie. Il s’agit d’une plante sauvage amère au goût légèrement mentholé », explique le serveur en nous amenant quelques feuilles du potager. Une touche herbacée très originale et puissante, dosée à la perfection par le chef, qui apporte beaucoup de profondeur et de fraîcheur à ce pré-dessert.
Pour goûter à un divin dessert
Certains accordent une importance cruciale, voire presque vitale, aux desserts. C’est lui qui ponctue le dîner, c’est de lui dont on se souviendra en premier. Ici, une pavlova aux fraises, camomille et amandes. Parfaitement équilibré, sucré juste comme il faut et magnifiquement présenté : ce dessert est une franche réussite. Si, d’habitude, la pavlova servie avec des fruits rouges manque d’un petit quelque chose, la crème aux amandes du chef pâtissier créé une exquise harmonie et donne toute sa dimension au dessert. Jeux de texture, équilibre des saveurs, fraîcheur et gourmandise : tout y est.
On pourrait encore vous parler des succulentes mignardises, de la salle lumineuse et moderne du restaurant, de la cuisine ouverte ou encore de la belle balade digestive autour du charmant Lac de Genval qui vous attend, mais ce serait vous priver du plaisir de la découverte et de l’inattendu.
9 rue de Limalsart à 1332 Genval, Menu Pollen à 75 euros (hors vin), business lunch à 40 euros (56 euros avec vins).
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