Résolument tourné vers l’économie verte, le chef-lieu de la Nouvelle Aquitaine est une cité du Sud où il fait bon vivre. Et pas uniquement quand on est fans de ses vins. En marge du centre-ville joliment préservé et plein à craquer de bars, restaurants, boutiques et musées, Bordeaux regorge de nouveaux spots en vue. Comme Darwin Eco-Systeme, une ancienne caserne désaffectée, désormais éco-réhabilitée et centrée sur le divertissement responsable. C’est d’ailleurs l’un des lieux les plus visités de Bordeaux. Pour ses fresques street art, mais aussi pour son skate-park, et pour le Magasin General, son bistro écoresponsable, qui fait aussi épicerie.
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Car à Bordeaux, on consomme bio, local et de saison. Même les incontournables cannelés s’y sont mis. Si les « battles » entre artisans, spécialistes de cette friandise archi-culte (qui puise son origine dans les pratiques de vinification des vignobles bordelais), sont toujours d’actualité, certains outsiders se sont invités dans le créneau du petit gâteau moulé. C’est le cas de Cassonade dont la recette vegan à base de rhum St-James fait courir les néo-épicuriens. La jolie boutique du fabricant est d’ailleurs implantée rue Saint James, sous la grosse cloche de Bordeaux, un coin de ville où il fait bon flâner.
Si la nouvelle gastronomie a le vent en poupe sur les bords de la Garonne, le Bordelais reste un vrai épicurien. En témoigne le nombre de restaurants que compte la ville : 1 pour 280 habitants, nous dit-on. En marge des noms très médiatiques comme Philippe Etchebest et son restaurant le Quatrième Mur installé place de la Comédie dans le Grand Théâtre, ou Gordon Ramsay et son Pressoir d'Argent, qui officie juste en face, au cœur de l’Hôtel InterContinental, une flopée de jeunes cuisiniers revisite le terroir bordelais dans une approche créative et durable.
L'esprit "Nouvelle cuisine"
Impossible enfin de passer par Bordeaux sans tester les tables esprit "nouvelle cuisine", qui y poussent comme des champignons. On a ainsi particulièrement apprécié Ganache, un nouveau lieu branché́ sur deux étages imaginé́ par le cabinet d’architecture Where is Bryan. Créé par un couple, l’adresse affiche une déco qui claque rehaussée par les fresques de l’artiste Amo, une gloire locale. On a aimé les plats esprit bistronomie, la jolie carte de cocktails et les desserts régressifs à souhait. Normal : le lieu fait aussi chocolaterie !
N’envisagez pas une visite de la cité du Vin sans tester Le 7, un restaurant panoramique planqué au 7e étage du bâtiment. Au menu : vue imprenable sur le port de la Lune et cuisine de saison avec, en suggestion, un plat sur le thème de l’exposition en cours.
On pointera encore Casa Gaïa, une adresse totalement locavore qu’on adore pour sa localisation, au cœur du quartier Notre-Dame, son ambiance et son accueil très cool, son petit patio au charme résolument méditerranéen, ses petits plats ultra traçables et sa belle carte des vins.
Si Bordeaux est verte, elle est aussi inclusive et festive. Pour un capuccino ou un petit plat sans façon préparé et servi par une équipe d’employés atteints d’un handicap mental, on s’installe, dès le matin, au Café Joyeux, rue Sainte-Colombe ; un bon point de départ pour explorer le bordeaux médiéval revisité dans un esprit branché : le quartier des Chartrons, sorte de petit Marais bordelais où se côtoient bars et restos bobo chic, antiquaires et petites boutiques, mais aussi, la rue du Pas St-Georges, dans le quartier Saint-Pierre, et la rue Bouffard, juste derrière la cathédrale, deux artères qui comptent aussi de jolies enseignes.
En pratique
Bordeaux est une ville qu’on peut facilement explorer à pied, en trottinette, bateau, bus ou tramway. La voiture est donc complètement superflue. Vous pouvez rejoindre Bordeaux depuis Liège ou Bruxelles en Thalys, puis en TGV avec changement à Paris
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